En 2024, les cartes sont redistribuées. En effet, les aides de la CAF dont les allocations familiales changent de formule et leurs montants.
Les allocations familiales font partie des nombreuses aides sociales dont le montant va être revalorisé l’année prochaine. En effet, une revalorisation des prestations de la CAF est envisagée.
Les allocations familiales, une aide pour des millions de Français
La CAF propose une multitude d’aides aux allocataires français. D’ailleurs, les aides fournies par la CAF peuvent varier en fonction de la situation familiale, des revenus et des besoins spécifiques de chaque personne.
En France, des millions de familles bénéficient des allocations familiales. Elles sont destinées aux familles avec au moins deux enfants à charge de moins de 20 ans.
D’ailleurs, leur montant varie en fonction du nombre d’enfants. Il y a également le complément familial, qui se veut accordé aux familles nombreuses qui ont au moins trois enfants âgés de plus de trois ans et moins de 21 ans.
Son montant dépend donc des ressources et de la situation familiale. L’allocation de soutien familial, quant à elle, se voit versée aux familles monoparentales qui élèvent seules leurs enfants.
Son attribution est basée sur les revenus et la situation familiale. L’allocation logement vise à aider les bénéficiaires à payer une partie de leur loyer.
Sachez d’ailleurs que les prestations familiales spécifiques existent pour chaque cas. Elles s’adressent aux familles en situation particulière, telles que l’allocation de rentrée scolaire, mais aussi l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé.
L’inflation a mis à mal le portefeuille des Français
L’inflation impacte un grand nombre de Français. Pour pallier cette situation difficile, le ministère a fait part de l’augmentation des allocations familiales en 2024.
Alors, le ministre de l’Économie, Bruno le Maire a annoncé la revalorisation prochaine de ces aides accordées aux Français. Ainsi, la Caisse des Allocations Familiales (CAF) a décidé de les augmenter de 4,8%.
Une décision qui se voudra donc effective dès le 1ᵉʳ avril 2024. Cette mesure vient donc compléter celle de 2023 qui était, à l’époque, de 1,6%.
Pour un foyer de deux enfants dont les revenus annuels sont de moins de 75 804,98 €, le montant mensuel de l’allocation familiale sera à 148,80 €. Contre 141,99 € auparavant, cela représente une belle évolution.
Pour les familles qui comptent trois enfants, en revanche, les montants de la CAF passent de 323,91 € à 339,43 €. Enfin, pour les ménages de quatre enfants, la somme sera dorénavant de 529,48 € au lieu de 505,83 € en 2023.
Pour chaque enfant supplémentaire, la CAF pourra verser 196,23 € supplémentaires. Mais alors, quelles sont les autres aides qui se voient concernées par la revalorisation ?
Une augmentation des prestations familiales
Depuis plus d’un an maintenant, le pouvoir d’achat des Français régresse. Pour les aider à remonter la pente, d’autres prestations sociales ont aussi fait l’objet d’une revalorisation.
Outre les allocations familiales, on peut citer le Revenu de Solidarité Active (ou RSA). À titre de rappel, ce dispositif a pour objectif d’offrir un revenu minimum aux personnes les plus modestes ou démunies.
Il s’adresse ainsi aux individus de plus de 25 ans. Pour les plus jeunes de 18 à 24 ans, il faut avoir une attestation d’une longue période d’activité professionnelle si vous souhaitez en bénéficier.
À compter du 1ᵉʳ avril 2024, le montant actuel de 607,75 € pour une personne va augmenter, pour passer à 636,92 €. Bien évidemment, ce chiffre pourra évoluer en fonction du nombre de personnes.
Pour un parent avec un enfant ou un couple sans enfant, le montant du dispositif d’aide sera à 955,37 contre 911,62 € en 2023. D’autres prestations sociales non contributives comme l’allocation aux adultes handicapés (AAH) se veulent aussi concernées par cette augmentation de 4,8 points.
Mais ce n’est pas tout. En effet, l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé passera de 142,69 € à 149,53 euros par mois. Pour la prestation partagée d’éducation de l’enfant, elle sera à hauteur de 449,27 € par mois pour un arrêt total d’activité et de 290,44 € pour une personne qui travaille à mi-temps.