Les allocations familiales sont en phase de changer leur mode de fonctionnement. Voici ce qui va évoluer pour 2024.
À partir de 2024, le système des allocations familiales va changer. Ces aides de la CAF vont connaître des modifications qu’il va falloir prendre en compte.
Une revalorisation des allocations familiales
Allocations familiales, revenu de solidarité active (RSA), prime d’activité, prestation d’accueil du jeune enfant (Paje)… Toutes les aides sociales ont subi une augmentation.
En effet, chaque année au 1ᵉʳ avril, les prestations familiales et sociales ainsi que certains minima sociaux sont revalorisés. Une première hausse de 4 % avait été votée par le gouvernement en août 2022 dans le cadre de la loi « pouvoir d’achat ».
Cette fois-ci, la revalorisation s’élève donc à 5,6 % depuis avril 2022. Un certain nombre de prestations sociales se disent revalorisées au 1ᵉʳ avril 2023 pour tenir compte de l’inflation.
Les nouveaux montants ont donc été attribués à partir du mois de mai. Et c’est ainsi que les prestations sociales et familiales sont revalorisées chaque année au 1ᵉʳ avril.
À savoir que le niveau de revalorisation se veut déterminé en fonction de l’évolution annuelle des prix à la consommation hors tabac. Mais il prend également en compte cette année la revalorisation exceptionnelle de 4 % des prestations et minima sociaux de juillet 2022.
Le montant net social ne fait pas bon ménage avec les aides de la CAF
Sur le papier, le montant net social se veut supposé simplifier les démarches des salariés et des allocataires. Cependant, cette nouvelle case sur les bulletins de salaire présente un désavantage.
En effet, selon les informations du Parisien, le montant de la prime d’activité et du RSA, deux allocations de la CAF, vont baisser. Le nouveau mode de calcul de ce montant net social va pénaliser certains bénéficiaires de la CAF.
Et la raison est simple, ce montant net social intègre « tous les avantages en nature et autres éléments considérés comme facultatifs », détaille Merci Pour L’Info. Vous l’aurez compris, ce dernier n’est pas qu’un avantage.
« Les avantages en nature pour la nourriture. Les tickets restaurants, ou encore les contributions prévoyance (décès, invalidité) et retraite supplémentaire pour leur part employeur et salarié se voient inclus dans le montant net social ». Cela signifie que les aides auxquelles vous pouviez prétendre vont baisser.
De plus, les aides accordées aux allocataires sont donc en baisse, car les salariés vont déclarer des montants plus élevés qu’auparavant. Le gouvernement a précisé au Parisien que ce calcul ferait des gagnants, mais aussi « des perdants ».
Cependant, cela n’impactera pas celles et ceux qui touchent des allocations familiales. D’ailleurs, en 2024, leur mode d’attribution va évoluer pour être profitable au plus grand nombre.
Des changements notables pour 2024
Chaque mois, la CAF offre une vaste gamme de soutiens financiers, adaptés selon la composition familiale. Mais aussi les revenus et les besoins spécifiques.
En France, les allocations familiales profitent à des millions de familles chaque mois. Elles se veulent accordées dès lors que vous avez au moins deux enfants de moins de 20 ans.
Leur montant va ainsi varier selon le nombre d’enfants. Le complément familial, destiné aux familles avec trois enfants ou plus, dépendra ainsi des ressources et de la situation familiale.
L’allocation de soutien familial se veut attribuée aux familles monoparentales, basée sur les revenus et la situation familiale. Les allocations logement, quant à elle, aide à couvrir une partie du loyer.
À compter du 1ᵉʳ avril 2024, ces aides vont progresser. Ainsi, pour un foyer avec deux enfants et des revenus annuels inférieurs à 75 804,98 €, l’allocation passera de 141,99 € à 148,80 € par mois.
Pour trois enfants, elle va ainsi progresser pour passer de 323,91 € à 339,43 €. Et pour quatre enfants, de 505,83 € à 529,48 €. Chaque enfant supplémentaire représentera une augmentation de 196,23 €.