Alzheimer: ce nouveau traitement permet de faire resurgir des souvenirs

Malgré les avancées de la science, la maladie d'Alzheimer n'a pas trouvé de remède. Cependant, un récent traitement fait des prouesses.

En 2025, la maladie d’Alzheimer demeure un enjeu majeur de santé publique en France, avec environ 1,4 million de personnes touchées, selon les estimations de France Alzheimer. Un récent traitement a permis à certains de se remémorer des souvenirs.

Alzheimer : une maladie qui gagne du terrain

Les recherches pour trouver un remède à l’Alzheimer se multiplient. Certaines explorent de nouvelles pistes thérapeutiques et des études récentes suggèrent que des antidiabétiques.

Comme le sémaglutide, pourraient réduire la progression du déclin cognitif chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Ces médicaments pourraient offrir une protection contre les maladies neurodégénératives.

Les résultats des essais cliniques en cours se disent ainsi attendus avec intérêt pour confirmer ces observations. La prévention occupe également une place centrale dans la lutte contre la maladie.

L’activité physique régulière est reconnue pour ses effets bénéfiques sur la santé cérébrale. Elle améliore donc la circulation sanguine, favorise la plasticité neuronale et réduit le stress.

Ce qui contribue ainsi à retarder l’apparition des symptômes d’Alzheimer. Intégrer des exercices tels que la marche, la natation ou le yoga, plusieurs fois par semaine, est donc recommandé pour maintenir une bonne santé cognitive.

En matière de recherche, la Fondation Vaincre Alzheimer a annoncé en janvier 2025 le financement de 11 nouveaux projets. Avec un investissement record de 1,05 million d’euros.

La recherche avance

Ces projets explorent des axes novateurs. Notamment le rôle de la protéine tau, les liens entre Alzheimer et les troubles métaboliques, et l’impact des cellules immunitaires cérébrales.

Cette initiative souligne donc l’engagement continu en faveur de la recherche pour mieux comprendre et traiter la maladie. Malgré ces avancées, des défis subsistent, surtout en termes d’accès équitable aux traitements.

Et de mise en place de structures adaptées pour un diagnostic précoce et une prise en charge optimale des patients. Il se dit essentiel de poursuivre les efforts pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et de leurs proches.

La recherche sur la maladie d’Alzheimer franchit une nouvelle étape grâce aux travaux des scientifiques de l’université de Pennsylvanie. Leur étude, publiée dans Aging Biology, met en évidence le potentiel d’une molécule, le 4-phénylbutyrate (PBA).

Elle se dit ainsi capable d’atténuer certains symptômes de la maladie chez des souris de laboratoire. Cette découverte ouvre la voie à de nouvelles perspectives thérapeutiques pour une pathologie jusqu’ici considérée comme irréversible.

Le 4-phénylbutyrate représente une avancée significative dans la prise en charge d’Alzheimer. Agissant comme un « chaperon chimique », il empêche l’accumulation de protéines mal repliées, un phénomène clé dans le développement de la maladie.

Alzheimer : une avancée significative en 2025

L’agrégation de protéines anormales dans le cerveau est l’une des signatures biologiques d’Alzheimer. Ce qui entraîne donc des dysfonctionnements cellulaires et la mort neuronale, avec pour conséquence un déclin progressif des capacités cognitives.

Le PBA agit en prévenant la formation de ces amas toxiques, ce qui pourrait ralentir, voire inverser, les effets de la maladie. « En améliorant globalement la santé des cellules neuronales, nous pouvons ralentir ou atténuer la progression de la maladie », explique Nirinjini Naidoo.

Cette approche thérapeutique vise non seulement à freiner l’évolution de la pathologie. Mais aussi à restaurer certaines fonctions cérébrales altérées.

Les tests menés sur des modèles murins d’Alzheimer ont ainsi révélé des résultats particulièrement prometteurs. Après avoir reçu des injections de PBA, des souris présentant des altérations cognitives majeures ont montré une nette amélioration de leur mémoire.

Avant le traitement, les souris étaient incapables de distinguer un objet déplacé d’un objet fixe lors de tests de mémoire. Après administration du PBA, leur capacité à effectuer cette distinction s’est nettement améliorée, suggérant un impact réel sur la cognition.

Bien que cette découverte en soit encore au stade préclinique, elle ouvre des perspectives enthousiasmantes pour le développement de traitements innovants contre Alzheimer. Le mécanisme d’action du PBA, qui cible la « protéotoxicité » pourrait révolutionner la prise en charge de la maladie.