Un américain tue son ami de peur qu’il ne se transforme en zombie

L’alcool et les zombies ne font pas bon ménage. La scène s’est déroulée la semaine derniere dans une paisible résidence du Nouveau-Mexique. L’homme aurait battu son ami à mort parce qu’il pressentait que celui-ci allait se transformer… en zombie.

L’abus des films d’horreur et de séries mettant en scène des invasions zombies sont apparemment mauvaises pour la santé. Si vous êtes faibles psychologiquement et que vous avez la sale habitude de boire en regardant l’intégrale de The Walking Dead, un accident est vite arrivé.

Si cette scène semble à première vue issue d’une énième série B horrifique diffusée à la télévision à l’approche d’Halloween, il s’agit d’un authentique et tragique fait-divers.
Le porte parole de la police locale Moses Marquez a déclaré ce dimanche que Damon Perry, âgé de 23 ans, était inculpé d’homicide volontaire sur la personne de son ami Christopher Paquin, âgé lui aussi de 23 ans.

La police avait été appelée sur les lieux jeudi dernier, suite à l’appel d’un voisin affirmant que Perry était armé d’un couteau. Rapidement sur les lieux, les agents ont découvert le corps inanimé de Paquin dans son appartement. Perry quant à lui avait été maîtrisé par deux hommes chargés de la maintenance de la résidence, puisque celui-ci menaçait apparemment d’autres personnes de la résidence, toujours persuadé qu’ils étaient devenus des zombies.

Le meurtrier a déclaré aux enquêteurs que les deux hommes avaient consommé énormément d’alcool cet après-midi là, et qu’il avait soudain constaté que son ami Christopher Paquin se transformait en zombie et avait même tenté de le mordre. Perry aurait ensuite battu Paquin à mort, le frappant à coups de poings, de pieds, de guitare électrique et de micro-ondes.

Une scène qui nous rappelle immanquablement les exécutions insolites de Dead Rising, célèbre franchise développée par Capcom vous permettant d’exterminer des hordes de zombies à grands coups de manche de guitare (entre autres).

Les enquêteurs ne pensent pas qu’une quelconque prise de drogue ou qu’une maladie mentale non diagnostiquée soit la cause de cet horrible incident. Ils privilégient pour l’instant la thèse de la beuverie ayant extrêmement mal tourné.

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