Anne-Claire Coudray s'est déplacée en Ukraine pour dévoiler un reportage choc sur TF1. Elle en est toujours aussi bouleversée !
En tant que grand reporter pour la Une depuis quinze ans, Anne-Claire Coudray s’est déplacée en Ukraine pour dévoiler un reportage sur le pays depuis la guerre sur TF1. Elle en est toujours aussi bouleversée !
Anne-Claire Coudray touchée par la résilience des Ukrainiens
Boutcha, Irpin, Borodyanka, Kiev, Anne-Claire Coudray est passée par plusieurs villes pour aller à la rencontre de « résistants du quotidien » depuis la guerre en Ukraine. deux jours. Une immersion est bouleversante qu’elle va donc diffusé dans le JT de 20 heures de TF1 ce dimanche 12 février. En faisant ce travail de journaliste, Anne-Claire Coudray a compris que ce voyage marquait un tournant dans son traitement de l’info liée à cette guerre.
Anne-Claire Coudray est ravie d’avoir dirigé cette équipe de tournage : « Ça a été passionnant de toucher du doigt cette vie-là qui est une vie surréaliste. Vous avez une guerre sur le front de l’Est et puis à Kiev vous vivez de façon très moderne, c’est troublant. »
Dès qu’elle s’est rendue en Ukraine, elle a constaté que les Ukrainiens n’avaient pas changé leur façon de vivre : « Quand on arrive là-bas, on n’a pas l’impression de changer de continent, ça pourrait être Paris, Berlin, Londres… Les Ukrainiens essayent de vivre le plus normalement possible. Vous pouvez aller dans des restos qui ressemblent aux nôtres… »
Mais Anne-Claire Coudray se dit bouleversée par ce qu’elle a vu. La résilience des habitants la touchent en plein coeur : « C’est une population très abîmée. Il y a des morts sur le front. En même temps ils sont d’une endurance et d’une résistance étonnante. Ils expliquent qu’ils n’ont qu’un pays : l’Ukraine… Et qu’ils n’en auront pas d’autre. À partir de ce moment-là, ils n’ont pas d’autre choix que de résister jusqu’à la victoire. La victoire ou la mort, c’est ce qu’ils nous disent. »
Une rencontre marquante à vie !
Dans le cadre de son reportage, Anne-Claire Coudray s’est rendue dans plusieurs endroits. Comme à la bibliothèque d’Irpin : « on a pu constater à quel point cette guerre est une révolution culturelle en Ukraine« . Et pour cause !
Les Ukrainiens obligent leurs employés à ne plus parler le russe. C’est le cas d’Olena, une directrice de 75 ans qui raconte à Anne-Claire Coudray que sa petite fille lui a demandé de ne plus parler le russe.
Anne-Claire Coudray raconte alors : « Dans cette région, la population parlait le russe dans la famille. Ils avaient appris l’ukrainien à l’école mais ne le parlaient pas. Et de nombreuses personnes expliquent qu’elles ne peuvent plus parler russe. C’est trop dur de parler la langue d’un ennemi qui veut les détruire.
Ils prennent des cours d’ukrainien tous les samedis dans cette bibliothèque. » Figurez-vous qu’il y a même des adultes de 70 ans qui retournent à l’école !
Une chose est sûre, Anne-Claire Coudray et son équipe ont fait attention à tout dans ce contexte de guerre. Et pour cause ! Les habitants leur racontent qu’ils peuvent mourir de la minute à l’autre. L’expérience d’Anne-Claire Coudray lui a donné envie de retourner sur le terrain. « J’ai donc retrouvé ce qui fait le sel de ce métier, être là ou ça se passe, voir de ses propres yeux, découvrir une autre réalité qu’on n’a pas à distance. C’est une réalité qui est aussi humaine. Par l’émotion vous comprenez vraiment ce qu’est la réalité de cette guerre. Le fait de retourner sur le terrain et aussi de le vivre avec ses tripes »