Encore une vertu trouvée à la bière ! Elle serait un très bon anti-douleur au même titre que le paracétamol.
Des chercheurs de l’université de Greenwich ont constaté que deux pintes de bière réduisent d’un quart la douleur physique.
Autrement dit, les 0.08 g d’alcool par litre de sang dépassé, le seuil de tolérance à la douleur augmente. Cela signifie à l’inverse, que la douleur est plus ou moins réduite. Peut-être que LeBron James a été soudain pris d’une migraine, raison pour laquelle il est allé en plein match, piquer une bière à la serveuse.
L’alcool est un analgésique efficace qui permet efficacement de réduire l’intensité de la douleur. C’est ce qui expliquerait l’alcoolisme de ceux qui ont des douleurs persistantes, malgré les potentielles conséquences pour la santé sur le long terme.
Un élément n’a en revanche pas réussi à être déterminé. La réduction de la douleur est-elle due à un effet de l’alcool sur les récepteurs du cerveau ? Ou, c’est en réduisant l’anxiété que l’alcool fait croire à l’homme que la douleur n’est pas si importante que cela ?
Le paracétamol moins dangereux sur le long terme
Ainsi, le docteur Trevor Thompson compare l’alcool à une drogue opiacée telle que la codéine. Les effets sont donc plus importants que le paracétamol.
Si nous pouvions faire une drogue sans les effets indésirables on aurait quelque chose de potentiellement mieux que ce qui existe à l’heure actuelle.
Pour l’instant en revanche, les experts ne considèrent pas l’alcool comme la panacée. Sur le long terme, la consommation d’alcool aura des effets bien plus indésirables. D’autant plus si vous préférez la bière à l’hélium qui vous garantit le fou-rire de votre vie.
Selon les recommandations gouvernementales américaines, hommes et femmes ne doivent pas excéder un certain seuil d’alcool par semaine. Il ne faudrait ainsi pas boire plus de 14 unités soit maximum 6 pintes de bières ou encore six verres de vin de 175 ml chacun.