En 2024, l'APL est revue à la hausse par la CAF. Pour savoir comment en bénéficier et connaître son nouveau montant, suivez le guide !
La CAF verse l’APL aux allocataires depuis 1977. Ce coup de pouce financier sera toujours accessible aux plus nombreux en 2024, mais avec des montants différents.
L’APL, une aide de la CAF utile
En France, la CAF aide chaque mois les Français à s’en sortir en leur proposant diverses aides. Parmi elles, l’APL, qui permet à de nombreuses personnes de payer une partie de leur loyer.
L’Aide Personnalisée au Logement fait partie des trois aides au logement versées par la CAF et la MSA. Son versement dépend de votre régime d’affiliation.
En France, l’APL englobe donc trois aides différentes qui sont L’Aide Personnalisée au Logement (APL), l’Allocation de Logement Social (ALS). Ou encore l’Allocation de Logement Familial (ALF).
Depuis sa création en 1977, cette aide a pour but premier d’aider les locataires à trouver plus facilement un logement. Pour les ménages les plus modestes, cette aide permet de réduire le montant du loyer dans le but de conserver un mode de vie décent.
Afin d’être éligible à l’APL pour voter loyer, vous devez respecter certaines conditions. Tout d’abord, il faut faire une demande pour sa résidence principale.
Les Français doivent aussi respecter un plafond de ressources selon la composition de son foyer, son lieu d’habitation. Vous devez aussi être français ou avoir un titre de séjour valide.
Des obligations pour y avoir le droit
Cependant, pour avoir le droit aux APL, il y a certaines obligations à respecter. Par exemple, vous ne devez pas louer un bien à une personne de votre famille.
Il faut aussi respecter un plafond de loyer, avoir signé un bail et vivre dans un logement décent faisant l’objet d’une convention entre le propriétaire et l’État. À ce propos, depuis le 1ᵉʳ janvier 2021, une réforme des allocations logement est rentrée en vigueur.
Désormais, le montant des aides est calculé sur les revenus des douze derniers mois, déclarés tous les trimestres. Ce nouveau système « permet désormais de verser le juste droit aux ménages qui en ont le plus besoin et de s’ajuster plus rapidement aux situations réelles », a fait savoir le gouvernement.
Ainsi, de nombreuses personnes ont vu le montant de leur allocation baisser tous les mois. Comme le précise Le Figaro, cette réforme a permis à l’État d’économiser 1,1 milliard d’euros par an, sur les 15 milliards d’euros que pèsent les APL dans le budget.
Ajouté à cela, depuis le 1ᵉʳ juillet 2023, des millions de Français ont pu constater l’apparition, sur les bulletins de paie, d’une nouvelle donnée. Il s’agit du montant net social, permettant ainsi de faciliter les déclarations de ressources auprès de la CAF.
Des nouvelles conditions pour prétendre à l’APL en 2024
Comme évoqué précédemment, l’octroi de l’APL prend en compte divers éléments. Les salaires, les revenus locatifs, les revenus capitaux, les pensions alimentaires, les indemnités journalières pour accidents du travail, et aussi les maladies professionnelles.
Pour l’année 2024, un plafond maximal de revenus annuels se voit fixé pour être éligible à cette aide. Au-delà de ce seuil, le montant de l’aide diminue progressivement.
Pour être plus concret, cela signifie que le revenu annuel doit être inférieur au seuil R0. Ce dernier dépend de la composition familiale du demandeur.
Par exemple, pour une personne vivant seule sans enfant, le plafond est fixé à 5 186 euros en 2024. Pour un couple sans enfant, le seuil est de 7 430 euros.
Ces plafonds évoluent donc en fonction des revenus et du pouvoir d’achat, et se veulent révisés chaque année. En plus des revenus du demandeur et de la composition de son foyer, le montant de l’APL dépend également du loyer qu’il paie.
Ainsi, si les revenus se disent modestes et respectent les limites exigées, et que le loyer est substantiel, l’aide accordée sera conséquente. L’ampleur de l’aide augmente à mesure que le loyer augmente et que les revenus restent modestes.