Les APL permettent à des millions de Français d'avoir une aide pour leur logement. Mais ce coup de pouce précieux pourrait leur échapper.
Un large public peut profiter des APL en France. Destinée à participer aux charges d’un logement, cette aide pourrait cependant disparaître pour de nombreuses personnes.
L’APL en France, une aide phare
De nombreux Français peuvent prétendre à l’APL, à condition de remplir certains critères. L’une des principales exigences se veut d’être locataire du logement où l’on réside.
En cas de sous-location, le bénéficiaire doit être âgé de moins de 30 ans. D’ailleurs, le propriétaire du logement doit se voir informé de la situation. Le logement doit également constituer la résidence principale en France et répondre aux critères fixés par la CAF.
Le logement doit être conventionné, et l’APL est soumise à des conditions de ressources, avec des plafonds spécifiques. Le montant de l’aide se veut calculé en fonction du foyer et de la localisation du logement, en passant par les revenus du ménage sur les 12 derniers mois.
Ces revenus, y compris ceux du conjoint, partenaire ou concubin, se disent automatiquement actualisés tous les trois mois. Les démarches pour obtenir l’APL en France sont simples et se font en ligne.
D’ailleurs, en 2024, des ajustements ont été apportés. Les aides de la CAF ont été augmentées de 5,3 % au 1ᵉʳ janvier pour s’adapter à l’inflation.
Pour bénéficier du montant maximal, une personne seule ne doit pas dépasser un revenu annuel de 5 186 euros. Tandis que pour un couple sans enfant, le plafond est fixé à 7 430 euros.
Comment en profiter sur l’année ?
Ces plafonds varient en fonction de la composition du foyer, et même au-delà de ces seuils, une aide réduite reste possible. D’ailleurs, sachez que l’aide diminue progressivement avec l’augmentation des revenus.
Selon le ministère de la Ville et du Logement, l’aide moyenne est de 212 euros par mois. Les nouveaux plafonds permettent ainsi à certains bénéficiaires de recevoir un montant plus élevé, à condition que leur situation et leurs revenus n’aient pas changé.
La CAF encourage donc les bénéficiaires à faire une simulation pour vérifier leur éligibilité. Notamment ceux qui étaient légèrement au-dessus des anciens seuils.
Pour un couple, les ressources du foyer, y compris celles du conjoint ou concubin, se disent prises en compte sur les 12 derniers mois. Et actualisées tous les trois mois.
L’APL se veut versée par la CAF en fonction de la situation familiale et du statut personnel (locataire, sous-locataire, colocataire, etc.). Par exemple, pour un couple sans personne à charge, les revenus annuels ne doivent pas dépasser 7 090 euros.
Pour une personne seule ou un couple avec une personne à charge, ce montant est de 8 456 euros. Et pour un foyer avec six personnes à charge, le plafond est de 9 975 euros.
L’APL sur le point de disparaître prochainement ?
Un changement majeur se profile concernant les aides au logement. Avec une possible refonte des allocations personnalisées au logement (APL) qui pourrait affecter de nombreux bénéficiaires.
En effet, la CAF intensifie ses contrôles pour prévenir les fraudes. De nouvelles mesures se disent mises en place pour s’assurer que les bénéficiaires respectent bien les critères d’éligibilité.
Une nouvelle condition pourrait bientôt entrer en vigueur : la suppression de l’APL pour les étudiants encore rattachés fiscalement à leurs parents. Portée par deux députés, cette proposition vise à éviter les doubles aides pour un même logement.
Cela permet ainsi à l’État de réaliser des économies substantielles. Si cette règle se voulait adoptée, elle pourrait impacter fortement de nombreuses familles.
La suppression de l’APL pour les étudiants dépendants de leurs parents risquerait d’alourdir les difficultés financières des ménages. Surtout en cette période de forte inflation. Une telle décision pourrait susciter de vives réactions, car l’APL reste une aide cruciale.