Il n’y a pas d’âge pour dealer, demandez donc à Victor Twartz. Ce retraité âgé de 91 ans a récemment été arrêté après un banal contrôle de sécurité à l’aéroport de Sydney. Après le grand-père qui se paye des prostituées en vendant illégalement de l’alcool voici la mule la plus âgée du monde.
Décidément, l’Australie est au centre de plusieurs scandales liés aux produits stupéfiants. Après l’arrestation du batteur d’AC/DC, voici une autre histoire étonnante.Si le nonagénaire est reconnu coupable, il deviendra officiellement le dealer le plus âgé au monde, un titre honorifique pas franchement recommandable si vous ne souhaitez pas fêter vos prochains anniversaires derrière les barreaux.
Alors qu’il se rendait à l’aéroport de Sydney, Victor Twartz a été arrêté alors qu’il transportait 4.5 kg de cocaïne dans ses bagages. Le grand-père nie toute responsabilité et prétend avoir été victime d’une escroquerie.
Selon le principal intéressé, il aurait rencontré deux personnes à Delhi et elles lui auraient demandé de transporter pour elles 27 paquets de savon sous forme de poudre. Victor Twartz affirme avoir vérifié le contenu des dits paquets afin de s’assurer qu’il ne contenait pas de substances illicites avant d’embarquer pour un vol en direction de Sydney.
Il a dit :
« J’ai regardé attentivement ces savons avant d’embarquer. J’ai ouvert un paquet et j’ai gratté un peu le savon, il y avait de la poudre blanche mais cela ne m’a pas alarmé. »
« Je pensais que l’odeur particulière venait du type de savon et de son parfum. Je suis contre toutes les drogues à 100%, je ne bois même pas d’alcool »
Comme nous le disions plus haut, l’actuel plus vieux trafiquant de drogues au monde se nomme Leo Sharp et est âgé de 90 ans. Il sera prochainement détrôné par Victor Twartz si celui-ci est reconnu coupable. Le retraité risque évidemment la prison à vie.
Il est possible que le vieil homme n’ait jamais eu connaissance du contenu de ces paquets et ait simplement été la victime de trafiquants peu scrupuleux qui voyaient en lui un moyen efficace de ne pas éveiller les soupçons lors du transport de leur marchandise vers l’Australie. Ce « petit service rendu » pourrait tout de même lui coûter très cher.
L’homme a été mis en liberté sous caution et doit comparaître devant une cour australienne en octobre prochain.
Son futur jugement s’annonce compliqué.