L'assurance habitation est obligatoire pour ceux qui vivent en appartement ou en maison. En 2025, son montant devrait progresser.
L’assurance habitation se définit comme un contrat qui couvre les risques liés à un logement, qu’il s’agisse d’une maison ou d’un appartement. En 2025, son montant devrait d’ailleurs grimper de 20 %.
Le caractère obligatoire de l’assurance habitation
En France, l’assurance habitation est devenue une obligation pour les locataires. Cependant, elle est fortement conseillée pour les propriétaires également.
Son but premier se veut de protéger le bien immobilier ainsi que les biens personnels des occupants contre divers risques. Elle couvre donc généralement les dommages causés par des événements tels que les incendies, les dégâts des eaux, le vol, le vandalisme.
Mais aussi d’autres catastrophes naturelles. En cas de sinistre, elle permet aux assurés de recevoir une indemnisation pour réparer les dommages ou remplacer les biens perdus.
En France, il existe plusieurs types de contrats d’assurance habitation. L’assurance multirisque habitation (MRH), par exemple, couvre à la fois le logement, les biens matériels et la responsabilité civile de l’assuré.
L’Assurance pour propriétaires non occupants (PNO) permet de couvrir les risques liés à la location. Enfin, l’assurance pour locataires : Obligation pour les locataires protège contre les dommages causés à l’immeuble en cas de sinistre.
Les garanties offertes par une assurance habitation varient donc d’un contrat à l’autre. Mais les principales sont ceux qui couvent les dégâts causés à l’intérieur du logement (meubles, appareils électroménagers, etc.) à la suite d’un sinistre.
Diverses couvertures pour les locataires et propriétaires
La responsabilité civile protège l’assuré contre les dommages qu’il pourrait causer à autrui. Que ce soit dans le cadre de son domicile ou ailleurs.
La protection juridique, quant à elle, offre une assistance légale en cas de litige lié au logement. L’assurance habitation couvre aussi les dommages résultant de fuites d’eau ou d’inondations.
Elle repose aussi sur une évaluation précise des risques. Les assureurs prennent en compte divers facteurs lors de la tarification d’un contrat, notamment la localisation du logement.
Avec le réchauffement climatique, la fréquence des phénomènes extrêmes a considérablement augmenté ces dernières années. Inondations, sécheresses, tempêtes… ces événements se succèdent, entraînant des conséquences financières significatives.
Selon France Assureurs, la fédération des assureurs, les dommages causés par les événements climatiques extrêmes ont coûté 10,3 milliards d’euros en 2022. Et plus de 6,5 milliards d’euros en 2023.
En particulier, la sécheresse représente une charge annuelle pour les assureurs comprise entre 750 millions et 1 milliard d’euros. Par rapport aux années antérieures, le coût des dégâts liés aux catastrophes naturelles n’a jamais été aussi élevé.
Le prix de l’assurance habitation en forte hausse en 2025
Cette tendance devrait se poursuivre en 2025. Une étude du cabinet de conseil Facts & Figures, publiée le 23 septembre, souligne que les études réalisées par les assureurs et les pouvoirs publics sont alarmants.
Tous parient sur une augmentation probable et récurrente des épisodes de grêle, d’inondation, de glissements de terrain, de tempêtes et de sécheresses d’ici à 2050. Face à ces défis financiers, les cotisations d’assurance habitation devraient augmenter de 10 à 12 %.
Et ce, dès l’année prochaine, selon l’étude. Pour certains assureurs dont les résultats se voient particulièrement affectés, cette hausse pourrait atteindre 15, voire 20 %.
Cyrille Chartier Kastler, fondateur de Facts & Figures, souligne que « l’élément majeur est la hausse de la cotisation Catastrophes Naturelles », selon un rapport de Capital. Ainsi, tous les contrats d’habitation devraient voir leurs cotisations augmenter en 2025.
Les propriétaires de maisons et de pavillons pourraient ainsi ressentir un impact financier encore plus fort en 2025. De plus, les propriétaires de voitures devraient également faire face à une hausse des primes d’assurance dès l’année prochaine.
Cette hausse se veut due à plusieurs facteurs, notamment l’augmentation des prix des pièces détachées, le coût croissant de la main-d’œuvre des garagistes. Et l’augmentation du nombre de sinistrés.