Attention arnaque, si vous trouvez une pochette plastique dans la rue ne vous en approchez pas

Les arnaques sont légion sur le territoire français. Cette dernière, qui consiste à récupérer une pochette plastique fait beaucoup de victime.

L’année 2024 a été marquée par de nombreuses arnaques. Et en 2025, il ne faut surtout pas baisser la garde, car ces dernières restent encore très nombreuses.

Des arnaques par téléphone qui explosent

En France, les arnaques téléphoniques continuent de prospérer, elles se renouvellent sans cesse pour tromper les particuliers. Ces escroqueries se font souvent sous forme de démarchage frauduleux ou d’appels se faisant passer pour des organismes officiels.

Elles ont pour objectif d’obtenir des informations personnelles ou de l’argent. Les fraudeurs se présentent parfois comme des prestataires de services connus, tels que des banques ou des fournisseurs d’énergie, afin de récupérer des données sensibles.

Parmi les techniques courantes, le vishing (ou phishing vocal) consiste à alerter la victime sur une prétendue fraude sur son compte bancaire. Et ce, dans le but d’obtenir ses identifiants ou codes d’accès.

Il arrive également qu’un numéro inconnu incite à rappeler, redirigeant vers une ligne surtaxée. Parfois, un appel mentionne un problème de livraison et demande des informations bancaires pour régler des frais inexistants.

Il existe toutefois plusieurs moyens de se prémunir contre ces fraudes. L’inscription sur la plateforme Bloctel, qui permet de limiter les démarchages téléphoniques, en fait partie.

Cependant, son efficacité reste partiellement remise en question. Des outils proposés par des opérateurs comme Orange ou Free Mobile permettent également de filtrer les appels suspects.

WhatsApp, le terrain de chasse des fraudeurs

En Allemagne, les utilisateurs de WhatsApp doivent se voir attentifs à une nouvelle arnaque au phishing repérée sur Reddit. Cette fraude astucieuse exploite le numéro officiel de WhatsApp.

Les escrocs envoient un message frauduleux qui apparaît juste en dessous des notifications officielles de WhatsApp. Ce qui le rend d’autant plus crédible.

Le message contient donc un lien menant à une page imitant le site de WhatsApp. Sur cette fausse page, un chatbot prétendant être un service client engage la victime dans une conversation rassurante et l’incite à effectuer des actions spécifiques.

Comme accéder aux paramètres WhatsApp. L’escroc demande ensuite à l’utilisateur de « lier un nouvel appareil » en utilisant l’association par numéro de téléphone plutôt que le QR code habituel, puis de saisir un code à six chiffres envoyé par le chatbot.

En suivant ces étapes, l’utilisateur donne involontairement aux fraudeurs un accès total à son compte. Ce qui leur permet de lire et d’envoyer des messages à son insu.

Cette méthode détourne une fonctionnalité réelle de WhatsApp, qui permet de connecter un compte à un appareil secondaire (ordinateur ou tablette). Les arnaqueurs jouent sur la crédibilité et la peur de perdre l’accès à son compte pour manipuler leurs victimes.

Une arnaque à la pochette

Depuis peu, les cybercriminels ne cessent d’innover pour piéger les personnes non averties. Récemment, l’Agence de Cybersécurité de Catalogne a alerté sur une nouvelle arnaque qui se répand en Espagne et dans d’autres pays européens.

Cette escroquerie repose ainsi sur de simples sacs ou pochettes en plastique abandonnés dans la rue. Attirés par la curiosité, les passants les ramassent et découvrent à l’intérieur de faux documents accompagnés d’un QR code.

Présenté comme une opportunité de gagner de l’argent ou d’obtenir un remboursement, ce QR code incite les victimes à le scanner sans méfiance. Or, dès que le code est flashé, un logiciel malveillant s’installe sur le smartphone.

Il donne aux hackers un accès direct aux données personnelles et bancaires de la victime. Cette méthode, appelée QR phishing, est de plus en plus utilisée par les cybercriminels. Une fois redirigées vers un faux site, les victimes entrent leurs informations bancaires.

Car ils pensent obtenir un gain, mais elles livrent en réalité leurs données aux escrocs. Ces informations volées permettent aux pirates de vider les comptes bancaires, d’effectuer des achats frauduleux, voire d’usurper l’identité des victimes.

Face à cette menace, les autorités espagnoles appellent à la plus grande vigilance. Il se veut impératif de ne jamais scanner un QR code trouvé au hasard dans la rue ou reçu d’un expéditeur inconnu.

Pour se protéger, il se veut aussi recommandé d’utiliser une application de cybersécurité capable d’analyser les liens avant ouverture et d’alerter en cas de risque. Il est préférable de ne pas ramasser d’objets suspects abandonnés dans la rue et de signaler leur présence.