En voyageant en avion, nous sommes susceptibles d’être exposés aux radiations venant des étoiles et du soleil. Et c’est dangereux pour la santé.
L’avion est devenu un moyen de transport presque routinier, pour quelques privilégiés dans le monde. Pourtant, ce que nous ignorons, c’est que nous sommes subissons des radiations dans, et au-dessus des nuages.
En effet, la Terre est constamment bombardée de particules provenant de l’espace, dues à des explosions de supernovas, ou des éruptions solaires.
Celles-ci sont toutefois détournées par les couches d’air de l’atmosphère, ainsi que le champ magnétique terrestre.
Néanmoins, en volant à 10 000 mètres d’altitude, nous nous trouvons à proximité des limites de l’atmosphère, ce qui nous expose aux particules atomiques cosmiques.
Selon la NASA :
« Les particules, avec une énergie suffisante, peuvent toutefois pénétrer dans la magnétosphère et l’atmosphère de la Terre, où elles entrent en collision avec des molécules d’azote et d’oxygène.
Ces collisions provoquent la désintégration des particules énergétiques en différents grains de matière, connue sous le nom de cascades nucléoniques et électromagnétiques.
La densité de l’atmosphère fait que la désintégration se produit principalement à 10 000 mètres d’altitude, ce qui crée une couche concentrée de particules radioactives connue sous le nom de Pfotzer maximum. »
De ce fait, les membres d’équipage des compagnies aériennes sont classés « travailleurs sous rayonnements », en raison de leur exposition continue aux rayons cosmiques.
C’est aussi la raison pour laquelle la NASA ne permet pas aux astronautes de passer plus d’un an en orbite. L’agence spatiale ne veut pas augmenter de plus de 3% le risque de cancer.
Au sol, les dangers de radiation sont faibles. Eddie Sempones, en charge de la radioprotection à la NASA, a déclaré à Business Insider :
« Les rayons cosmiques ne constituent pas un risque d’exposition important au sol.
Vous êtes réellement plus exposés aux matières radioactives naturelles de la terre, qu’à des rayons cosmiques d’origine galactiques. »
Entre-temps, le Conseil de l’Union européenne a adopté une directive limitant l’exposition des équipages aux rayonnements cosmiques en mai 1996, appliquée depuis mai 2000.
La Commission internationale de protection radiologique recommande que les membres d’équipage ne soient pas exposés à plus de 20 millisieverts (mSv) par an, et moins d’1 mSv par an pour le public.
L’exposition annuelle des équipages est estimée à 3 mSv.
Si vous êtes un globe-trotter, vous pouvez vous rendre sur ce site pour évaluer le niveau de rayonnement cosmique reçu au cours de votre vol.