Une habitude qui est très facile à mettre en place au quotidien permettrait de retarder de 5 ans la démence !
De nombreuses personnes l’ignorent, mais la démence est une maladie qui touche des millions de personnes à travers le monde. Perte de mémoire, troubles du langage, difficultés à se concentrer… ces symptômes s’aggravent avec le temps jusqu’à rendre le quotidien des victimes très difficile.
Cette solution retarde la démence
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), près de 50 millions de personnes sont atteintes de la démence. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les prévisions sont inquiétantes. Aux États-Unis, le nombre de cas pourrait doubler d’ici à 2060, selon une récente étude.
Face à une maladie encore incurable, la prévention reste vraiment essentielle. En effet, plusieurs études ont déjà démontré l’impact de l’alimentation, du sommeil et de l’activité physique sur le déclin cognitif.
Cette fois, des chercheurs de l’université de Rush ont décidé de s’intéresser aux bienfaits de la vie sociale. Selon leurs conclusions, certaines habitudes comme le fait de voir régulièrement des amis ou de participer à des fêtes pourraient retarder l’apparition de la démence de 5 ans.
Les chercheurs ont mené une étude sur un panel de 1 923 personnes âgées d’environ 80 ans. Aucun des participants ne souffrait de démence au début de l’analyse. Afin d’évaluer l’impact de la vie sociale sur la santé cognitive, ils ont mesuré l’implication des participants dans diverses activités.
Ils ont tout pris en compte : les visites à des proches, l’engagement dans une association, la participation à des événements ou encore l’intégration dans une communauté. Chaque année, l’équipe scientifique a évalué l’état cognitif des volontaires à travers des tests neuropsychologiques.
Une étude très sérieuse
Ils ont aussi réalisé une analyse approfondie des antécédents médicaux. Après un suivi moyen de 6 ans, 545 participants ont développé une démence et 695 une déficience cognitive légère. Ils ont alors découvert un résultat surprenant.
Selon l’étude, les personnes les plus actives socialement présentaient une réduction de 38 % du risque de démence et de 21 % du risque de déficience cognitive légère. Cette dernière, selon l’Assurance Maladie, correspond à « une réduction acquise, significative et évolutive des capacités dans un ou plusieurs domaines cognitifs ».
« Cette étude fait suite à des articles précédents de notre groupe montrant que l’activité sociale est liée à un déclin cognitif moindre chez les personnes âgées« , a d’ailleurs expliqué Bryan James, professeur associé de médecine interne à l’université de Rush.
Les chercheurs avancent plusieurs hypothèses pour expliquer ces résultats. Selon Bryan James, « l’activité sociale peut inciter les personnes âgées à participer à des échanges interpersonnels complexes ».
D’autres habitudes à prendre
Avant d’ajouter : « Ce qui pourrait favoriser ou maintenir des réseaux neuronaux efficaces dans le cas d’une situation où l’on s’en sert ou on le perd ». Cela signifie que le cerveau fonctionne comme un muscle.
En effet, plus il est sollicité, plus il conserve ses capacités. Les interactions sociales impliquent de nombreuses fonctions cognitives, telles que la mémoire, l’attention et la résolution de problèmes.
Sachez que maintenir un lien régulier avec son entourage pourrait ainsi permettre au cerveau de rester actif plus longtemps et de ralentir le processus de dégénérescence. Avoir une vie sociale riche semble être une des clés pour retarder l’apparition de la démence.
Mais sachez qu’il existe d’autres bonnes pratiques à adopter selon l’OMS. Vous devez pratiquer une activité physique régulière, arrêter de fumer, limiter la consommation d’alcool, maintenir un poids de forme. Mais aussi adopter une alimentation équilibrée. Ou encore surveiller votre tension artérielle.