En 2025, les Français auront le droit à une augmentation des retraites. Mais voici comment savoir si vous en faites partie ou non.
L’augmentation des retraites est une réalité. En France, des millions d’entre eux verront une hausse du montant courant janvier, voici les personnes concernées.
Une augmentation des retraites réclamées
Face au déficit budgétaire qui impacte les Français, le gouvernement dirigé par Michel Barnier a proposé une mesure pour y remédier. Il souhaite ainsi geler les pensions de retraite pendant plusieurs mois.
Concrètement, les pensions ne devraient donc pas augmenter en janvier 2025, mais plutôt en juillet 2025. Et ce, dans le but de réduire le déficit public. Cette décision suscite néanmoins des préoccupations, en particulier chez les bénéficiaires du régime Agirc-Arrco.
Ces derniers s’interrogent sur le maintien de l’augmentation prévue en novembre. Rassurez-vous, celle-ci aura bien lieu cette année, mais avec un léger retard. Prévue initialement pour le 1ᵉʳ novembre, elle a été versée le 4 novembre dernier.
Le taux d’augmentation, qui dépend du montant de la pension, a été précisé lors du conseil d’administration du régime le 15 octobre. Calculée en fonction de l’inflation, qui devrait se situer entre 1,4 % et 1,9 % selon l’Insee, les syndicats réclament une hausse équivalente à cette inflation.
Ainsi, la hausse des pensions de retraite devrait atteindre environ 1,6 %. Par exemple, pour une retraite de 1 500 euros par mois, la pension complémentaire augmenterait de 1,6 %.
Les augmentations des pensions versées par la Cnav et la Carsat, quant à elles, seront calculées séparément, entraînant une hausse d’environ 8 euros en novembre. Puis de 26 euros en juillet 2025 pour une pension moyenne.
Une hausse selon votre régime de base
Il est important de rappeler que les pensions varient considérablement selon le régime principal d’affiliation des retraités. Un rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR), publié en juin, indique que les retraités percevaient en moyenne 1 580 euros par mois.
En 2021, hors pensions de réversion. Toutefois, ce montant peut varier fortement en fonction de la carrière, notamment si celle-ci a fait l’objet d’un accomplissement à taux plein ou non.
Les régimes spéciaux se montrent ainsi parmi les plus généreux. En 2021, les anciens salariés de la SNCF, de la RATP ou de la Banque de France percevaient une pension moyenne de 2 550 euros par mois.
Cela représente trois fois plus que les pensions versées aux exploitants agricoles. Et bien au-dessus de la moyenne nationale des retraites de droit direct.
D’ailleurs, Chaque début d’année, les retraités attendent avec impatience l’annonce d’une revalorisation de leurs pensions. Elle se veut donc destinée à compenser l’inflation de l’année précédente.
Mais pour 2025, la déception est de mise : la hausse prévue pour janvier est repoussée à juillet. Cette décision impactera les 17 millions de retraités du régime général, et les contraintes budgétaires en sont la cause.
Augmentation des retraites : tous concernés ?
Cependant, une minorité échappera à cette mesure. Pour de nombreux seniors, la revalorisation des pensions est cruciale, face à l’augmentation continue des prix.
Selon l’Insee, l’inflation se veut estimée à 1,8 % pour 2024. Si la revalorisation avait fait l’objet d’un maintien en janvier, un retraité percevant une pension moyenne de 1 470 euros nets aurait pu bénéficier d’un gain mensuel de 26 euros, une somme non négligeable pour de nombreux ménages.
Alors que la majorité devra attendre, environ 801 000 retraités, parmi les plus modestes, recevront une augmentation de 1,8 % dès janvier. Ces bénéficiaires sont ceux de l’Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA). Et des allocations de vieillesse (ASV).
Bien qu’elles ne soient pas des pensions classiques, ces aides se disent essentielles pour assurer un revenu minimal aux retraités les plus précaires. Ces prestations suivent une règle simple.
Elles se voient réévaluées chaque année en fonction de l’inflation. Pour ces bénéficiaires, l’ajustement ne relève pas du superflu, mais constitue un soutien vital.
Les prestations sociales comme le RSA, les APL, et la prime d’activité se voient, elles aussi, revalorisées de 1,8 %, au même titre que l’ASPA et l’ASV. Cette augmentation garantit un minimum vital pour ceux qui en dépendent.