Automobilistes: ce nouveau dispositif obligatoire qui énerve tout le monde

Les règles du code de la route changent. À partir du mois de juillet, les automobilistes sont priés de se plier à cette nouvelle règle.

Au fil du temps, les règles de conduite et le Code de la route évoluent. Également connu sous le nom d’Épreuve Théorique Générale (ETG), le Code de la route prépare les futurs conducteurs à la conduite.

En début d’année, des changements significatifs ont été apportés. Comme le taux d’alcoolémie, la limitation à 80 km/h et le permis à points, rendant l’examen théorique plus exigeant.

En 2016, de nouveaux thèmes ont été introduits. Ces thèmes incluaient les technologies modernes (GPS, régulateur de vitesse), la conduite écoresponsable, la gestion des premiers secours et la perception des risques.

Avec cette diversité de sujets, le stress durant l’examen est identifié comme un obstacle majeur. En plus de la maîtrise des pédales, des rétroviseurs et du volant, les candidats doivent retenir la théorie apprise.

D’ailleurs, de nouveaux panneaux de signalisation ont envahi les routes. Parmi les panneaux de signalisation les plus mal interprétés figure celui représentant un vélo sur fond blanc avec un contour rouge.

Des règles à respecter à la lettre

Ce panneau, crucial pour la sécurité routière, se veut souvent méconnu. Il signifie l’interdiction pour les cyclistes d’emprunter la voie concernée et se distingue par son fond blanc entouré d’un anneau rouge avec l’image d’un vélo à l’intérieur.

Outre les panneaux, le gouvernement a décidé de durcir les règles pour les automobilistes et leurs voitures. Pour réduire au maximum la mortalité sur les routes, les autorités nationales et européennes introduisent de nouvelles réglementations pour eux.

Étant donné que la voiture reste le moyen de transport le plus dangereux, il se veut urgent d’agir pour diminuer le nombre d’accidents. Les avancées technologiques jouent un rôle crucial dans l’amélioration de la conduite.

Aujourd’hui, les erreurs humaines se voient responsables de nombreux accidents de la route. La somnolence reste impliquée dans un accident sur trois.

Ainsi, il se veut essentiel d’utiliser les progrès technologiques pour soutenir les conducteurs. Dans ce contexte, une loi de 2022 se verra étendue à partir de juillet 2024.

Ce mois marquera un tournant pour les automobilistes. En effet, les voitures devront se voir équipées d’un dispositif de détection de la somnolence. Et de nombreux véhicules ne pourront plus circuler dans les ZFE en France.

Un dispositif obligatoire pour les automobilistes

Ce dispositif se verra donc obligatoire dans toutes les voitures neuves. À partir de juillet 2024, tous les véhicules neufs commercialisés et immatriculés pour la première fois devront se voir équipés de l’Adaptateur Intelligent de Vitesse (AIV), aussi connu sous le nom d’ISA.

L’AIV aide les automobilistes à respecter les limitations de vitesse en émettant des alertes lorsque la vitesse autorisée se voit dépassée. Il peut même activer une décélération automatique grâce à une fonction de régulation de vitesse.

L’AIV utilise des équipements déjà présents dans la plupart des véhicules modernes, comme la caméra et/ou le GPS. Il analyse les données des panneaux de limitation de vitesse et les informations cartographiques fournies par le GPS pour comparer avec la vitesse réelle du véhicule.

En cas de dépassement, un signal sonore ou lumineux se veut envoyé au conducteur. Bien que ce système offre des avantages significatifs pour la gestion de la vitesse et la sécurité routière, les automobilistes peuvent le désactiver.

Cependant, selon la charte européenne de la sécurité routière, le conducteur se dit responsable du respect des règles de circulation. Et l’AIV redémarre automatiquement à chaque utilisation du véhicule.

À partir de juillet 2024, cette obligation s’étendra à tous les véhicules neufs. L’obligation de l’AIV fait partie du plan de sécurité routière de l’Union européenne, appelé « Vision Zero », qui vise à réduire de 20 % le nombre de décès sur les routes.

B. L.

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