Automobilistes: ces deux accessoires obligatoires sinon c'est une grosse amende

Les automobilistes sont prévenus. SI vous ne possédez pas ces deux accessoires, vous risquez une forte amende par les forces de l'ordre.

Chaque jour, des milliers de contraventions sont dressées sur les routes françaises aux automobilistes. D’ailleurs, cette année, si vous ne possédez pas ces deux accessoires, vous risquez de le regretter.

Automobilistes : les infractions pleuvent

D’après un rapport de la Sécurité routière, 57 amendes sont émises chaque minute, soit plus de 30 millions de PV par an. Pourtant, certaines infractions des automobilistes passent encore entre les mailles du filet.

Ce manque de sanction s’explique par des raisons pratiques (absence de moyens suffisants) ou un choix pédagogique. Trois situations se disent particulièrement concernées.

Depuis le 1ᵉʳ novembre 2021, 34 départements situés en zones montagneuses imposent aux automobilistes d’équiper leur véhicule de pneus hiver. Ou d’avoir des chaînes dans leur coffre entre novembre et mars.

Bien que cette règle soit inscrite dans le Code de la route, aucune contravention ne se voit délivrée aux contrevenants. Pour la quatrième année consécutive, les autorités privilégient une approche pédagogique.

Cela vise donc à sensibiliser les conducteurs aux dangers de rouler sans équipement adapté. Si aucune amende ne se veut prévue, les forces de l’ordre peuvent toutefois interdire l’accès à certaines routes aux véhicules non conformes.

De plus, en cas d’accident, les assureurs peuvent refuser de couvrir les dommages si le conducteur n’était pas équipé. Dans un souci de réduction de la pollution, les zones à faibles émissions (ZFE) se multiplient dans les grandes agglomérations françaises.

De nouvelles restrictions

Depuis début 2025, 16 villes ont mis en place ces restrictions. Elles interdisent ainsi la circulation des véhicules les plus polluants dans certaines zones.

Théoriquement, les contrevenants encourent une amende de 68 euros pour les voitures et 135 euros pour les poids lourds. En pratique, les verbalisations restent rares, voire inexistantes, pour plusieurs raisons.

Les règles varient d’une ville à l’autre, certaines municipalités préférant la sensibilisation aux sanctions. Le contrôle se voit compliqué, faute de moyens suffisants et en l’absence de radars automatiques capables de détecter les infractions.

Des dérogations existent, notamment à Paris et Lyon, permettant à certains véhicules de continuer à circuler. Toutefois, des radars spécifiques devraient se voir installés d’ici à 2026, ce qui renforce ainsi l’application des sanctions.

Le contrôle de la vitesse est l’une des principales sources de contraventions en France. Pourtant, les petits excès de vitesse échappent souvent aux sanctions grâce à une marge de tolérance appliquée aux radars.

Cette marge est de 5 km/h pour les vitesses inférieures à 100 km/h, 5 % pour celles supérieures à 100 km/h. Ainsi, un automobiliste flashé à 97 km/h sur une route limitée à 90 km/h ne se verra pas verbalisé.

La vitesse retenue étant ajustée à 92 km/h. Si cette tolérance existe, la prudence reste de mise, car selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une augmentation de 1 km/h de la vitesse moyenne entraîne une hausse de 4 à 5 % des accidents mortels.

Automobilistes : si vous ne possédez pas ces accessoires, vous risquez une amende

Dès 2025, deux équipements deviennent obligatoires dans tous les véhicules afin de renforcer la protection des usagers de la route. Le premier équipement désormais obligatoire est le gilet de haute visibilité, souvent appelé gilet fluorescent.

Il doit être facilement accessible dans l’habitacle et porté dès qu’un conducteur sort de son véhicule en cas d’arrêt sur la chaussée ou ses abords. Notamment en situation de panne ou d’accident.

Ce gilet permet d’améliorer la visibilité du conducteur, surtout de nuit ou par mauvais temps, réduisant ainsi les risques d’accidents. Le second dispositif requis est le triangle de présignalisation.

Placé au moins 30 mètres derrière le véhicule en cas d’arrêt d’urgence, il signale un danger aux autres usagers et leur laisse le temps d’adapter leur conduite. Ce triangle doit être visible à 100 mètres et conforme aux normes européennes en vigueur.

Les autorités renforcent les contrôles et appliquent des sanctions strictes en cas de non-conformité. Ne pas avoir ces équipements dans son véhicule expose à une amende forfaitaire de 135 euros, pouvant se voir majorée à 375 euros en cas de retard de paiement.

Le non-port du gilet fluorescent sur la chaussée se dit encore plus sévèrement puni, avec une amende qui atteint 750 euros. Ces montants élevés illustrent la volonté d’inciter les automobilistes à respecter ces règles essentielles pour leur sécurité et celle des autres.