Lorsque les automobilistes conduisent, ils sont parfois tentés d'écouter de la musique forte, mais ils s'exposent à une lourde amende...
La musique en voiture se veut tolérée. Cependant, les automobilistes qui en abusent et mettent le son trop fort peuvent se faire réprimander en payant une amende.
Les automobilistes risquent de nombreuses amendes
Chaque conducteur le sait : les amendes peuvent très vite arriver. En conduisant un véhicule, les conducteurs doivent faire très attention, car un manquement aux règles de conduite pourrait leur être fatal.
Depuis le 1ᵉʳ avril 2024, une modification majeure a été apportée pour les conducteurs. L’obligation d’afficher la vignette verte d’assurance automobile sur le pare-brise a été levée.
Cette décision, annoncée en juillet dernier, a été officialisée par la publication d’un décret au Journal Officiel. Ainsi, depuis le début du mois, la vignette verte n’est plus requise pour attester de l’assurance d’un véhicule.
Cette exigence, en vigueur depuis 1986, imposait une amende de 35 euros en cas de défaut de justificatif d’assurance valide. Et ce, même si le véhicule se voulait effectivement assuré.
Désormais, cette preuve d’assurance se veut dématérialisée. Lors d’un contrôle routier, les agents de police pourront vérifier la conformité d’un véhicule en consultant directement le Fichier des Véhicules Assurés (FVA) des automobilistes, activé en 2019.
Les forces de l’ordre auront simplement besoin des références de la plaque d’immatriculation pour confirmer la validité de l’assurance. Néanmoins, les compagnies d’assurance devront toujours fournir un certificat d’assurance aux automobilistes.
Des nouveautés à prendre en compte
Au 1ᵉʳ janvier 2024, une mesure importante est entrée en vigueur concernant les excès de vitesse sur le territoire français. À présent, le retrait de point pour les petits excès de vitesse n’existe plus.
Cela confirme ainsi une annonce antérieure du Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. À présent, les infractions inférieures à 5 km/h au-dessus de la limite autorisée ne seront plus passibles d’un retrait de point.
Cette décision, bien accueillie par les automobilistes, maintient cependant l’amende forfaitaire de 68 euros pour les excès de vitesse. Sur les routes où la vitesse maximale est supérieure à 50 km/h, et de 135 euros pour les zones limitées à 50 km/h et moins.
Malgré le maintien de l’amende, l’absence de retrait de point pour les petits excès de vitesse constitue une évolution positive. En outre, certains conducteurs risquent de se voir infliger des amendes importantes sans le savoir.
Par exemple, les autocollants décoratifs ajoutés aux plaques d’immatriculation, bien que populaires, se veulent en infraction avec l’arrêté de 2009. Elles peuvent entraîner des amendes allant jusqu’à 750 euros.
Surtout si ces autocollants couvrent le logo régional. Il est donc important de respecter ces règles, non seulement par conformité légale, mais aussi pour des raisons de sécurité.
Les automobilistes risquent-ils une amende pour musique trop forte ?
Sur la route, certains conducteurs peuvent parfois transformer leur voiture en boîte de nuit. Même sans se déhancher sur leur siège ou chanter à tue-tête, il est indéniable que monter le volume de l’autoradio en conduisant procure une sensation de liberté.
Mais alors, que dit le Code de la route à ce sujet ? Peut-on écouter de la musique à fond sans aucune restriction ? Si beaucoup d’automobilistes aiment pousser les enceintes de leur voiture au maximum, peu sont conscients qu’une amende leur pend au nez.
En effet, le risque ne se limite pas seulement à endommager ses propres oreilles. Bien qu’il n’y ait pas de règle spécifique en France concernant le niveau de décibels autorisé en voiture, le Code de la route, dans l’article R412-6, stipule ceci.
« Le conducteur doit, en permanence, adopter un comportement prudent et respectueux envers les autres usagers de la route ». Il est évident que pousser le volume au maximum au milieu de la circulation ne montre pas le plus grand respect envers les autres usagers.
Le volume élevé de la musique peut distraire le conducteur et réduire sa capacité à se concentrer sur la route. Cela augmente ainsi le risque d’accident.
Bien qu’aucune loi en France n’interdise spécifiquement d’écouter de la musique à un volume élevé en conduisant, les forces de l’ordre ont le droit de verbaliser un conducteur pour cette raison. Tout dépend de l’appréciation des autorités.
Les automobilistes peuvent se voir infliger une amende de deuxième classe, soit 35 euros. Cette même sanction peut se voir appliquée la nuit, surtout si le véhicule est à l’arrêt et dérange les riverains, assimilé à du tapage nocturne.