
Les automobilistes sont censés montrer l'exemple sur la route. Certains d'entre eux jouent avec le feu et s'exposent à une grosse amende.
Les automobilistes peuvent parfois lâcher du lest sur la route. Malheureusement, adopter un mauvais comportement vous expose à une amende de plusieurs centaines d’euros.
Automobilistes : des nouveautés qu’il faut intégrer
Récemment, une nouvelle mesure de circulation a récemment été mise en place sur le périphérique parisien. La voie de gauche est désormais réservée aux automobilistes qui transportent au moins deux personnes.
L’objectif se veut de réduire le nombre de voitures en circulation. Et ce, tout en optimisant leur taux de remplissage afin de diminuer le bruit et la pollution de l’air.
David Belliard, adjoint à la maire de Paris en charge des mobilités, a expliqué dans une interview à 20 Minutes que cette initiative vise à limiter l’impact environnemental. En encourageant l’optimisation des trajets.
Ce dispositif s’inscrit dans une dynamique plus large, inspirée par des villes telles que Lyon, Rennes ou Grenoble. Ces derniers ont déjà adopté des mesures similaires.
Pour garantir le respect de cette règle, des radars spécialisés ont fait l’objet d’un déploiement. Ces radars se disent ainsi capables de détecter le nombre d’occupants dans les véhicules, en utilisant des technologies avancées d’intelligence artificielle.
La société Pryntech, qui équipe certaines autoroutes de radars intelligents, explique que ces dispositifs se disent donc capables de différencier une personne réelle d’un objet factice. Grâce à des heures d’apprentissage approfondi de l’intelligence artificielle.
De nouvelles normes à respecter
À Paris, ce sont les radars de la société Fareco qui sont utilisés. Ces appareils, qui avaient été installés avant les Jeux olympiques, ont la capacité de distinguer les êtres humains des mannequins, et ce, même en tenant compte des reflets ou des vitres teintées.
Grâce à cette technologie de pointe, les tentatives de fraude se voient donc sérieusement entravées. Malgré ces contrôles renforcés, certains automobilistes tentent de contourner les règles en utilisant des astuces.
Parmi les subterfuges les plus répandus, on trouve l’installation de mannequins sur le siège passager. L’utilisation de peluches de grande taille, de poupées gonflables ou même de silhouettes en carton pour simuler un passager supplémentaire.
À partir du 1er mai, les sanctions entreront en vigueur, et une amende de 135 euros se verra infligée aux contrevenants. Cette période de tolérance a pour but de permettre aux conducteurs de s’adapter aux nouvelles règles.
Les autorités espèrent ainsi inciter au covoiturage tout en réduisant la pollution. Plutôt que de se concentrer uniquement sur les amendes.
Amende : ce comportement dangereux n’est pas sans risque
Les voitures représentent un investissement important. Et les automobilistes doivent ainsi en prendre soin pour maximiser leur durée de vie.
Un entretien négligé, l’ignorance des fuites ou l’abandon du véhicule pendant de longues périodes peuvent réduire considérablement sa longévité. Un entretien régulier est donc essentiel, mais certaines pratiques courantes peuvent coûter cher.
L’entretien de votre véhicule inclut plusieurs vérifications essentielles, telles que le contrôle du niveau d’huile moteur. Du liquide de refroidissement et du liquide de frein.
Le lave-glace, souvent négligé, est également crucial pour garantir une bonne visibilité. De plus, vérifier l’usure et la pression des pneus fait partie des gestes indispensables, mais le faire devant chez vous est passible d’une amende.
Un nombre important d’automobilistes ignore cette règle fondamentale. En France, les règlements sanitaires départementaux interdisent donc le lavage des véhicules sur la voie publique, mais aussi dans toute zone privée accessible au public.
Comme les berges, ports, quais, parcs ou jardins publics. Cela signifie qu’il se voit formellement interdit de laver sa voiture chez soi, que ce soit devant son domicile, dans la rue, au bas de son immeuble ou même dans son jardin.
Cette interdiction vise à prévenir la pollution liée au déversement des eaux usées contenant des hydrocarbures. Des métaux lourds, des détergents et des résidus d’huiles de moteur.
L’amende pour avoir lavé son véhicule sur la voie publique peut atteindre 450 euros (article 7 du décret 2003-462). En cas de pollution prouvée, la sanction peut aller jusqu’à 75 000 euros d’amende et 2 ans de prison (article L. 216-6 du code de l’environnement).
Afin d’éviter toute contravention et de contribuer à la préservation de l’environnement, il se veut recommandé d’opter pour des stations de lavage professionnelles. Ces derniers respectent donc ainsi les normes écologiques et évitent la pollution.