Automobilistes : cette taxe va augmenter en mars, voici le montant que vous allez devoir payer

Les automobilistes sont prévenus. Au mois de mars prochain, une taxe va fortement augmenter et les Français vont devoir payer plus cher.

En 2024 et 2025, la fiscalité automobile en France connaît des évolutions significatives visant à encourager l’adoption de véhicules moins polluants et à réduire les émissions de CO₂. D’ailleurs, une taxe déjà existante augmente cette année.

Automobilistes : une année 2024 riche en augmentation

En France, de nombreuses mesures impactent divers aspects, notamment le malus écologique. La taxe sur le poids des véhicules et les avantages fiscaux pour les véhicules hybrides.

Le malus écologique, taxe appliquée lors de l’achat de véhicules neufs en fonction de leurs émissions de CO₂, se voit durci en 2025. Le seuil de déclenchement est abaissé à 113 g/km, contre 118 g/km en 2024.

Le montant maximal du malus augmente également, passant de 60 000 euros en 2024 à 70 000 euros en 2025 pour les véhicules émettant plus de 192 g/km de CO₂. Cette augmentation vise à dissuader l’achat de véhicules fortement polluants.

La taxe sur la masse en ordre de marche des véhicules, également appelée malus au poids se voit renforcée en 2025. Le seuil de poids déclenchant cette taxe est abaissé de 1 800 kg à 1 600 kg, touchant ainsi un plus grand nombre de véhicules.

Y compris certains SUV et voitures familiales. Le barème se veut ainsi progressif, avec une taxation augmentant en fonction du poids du véhicule.

À partir du 1ᵉʳ janvier 2025, les véhicules hybrides perdent certaines exemptions fiscales. Ils ne bénéficieront plus d’exonérations sur la taxe liée au poids et sur la taxe annuelle sur les émissions de CO₂.

Une augmentation d’une autre taxe

Cependant, certains modèles respectueux de l’environnement pourront encore bénéficier de réductions spécifiques. En 2025, le coût de la carte grise connaît une hausse dans plusieurs régions de France métropolitaine.

Le tarif par cheval fiscal peut atteindre jusqu’à 60 euros, ce qui augmente ainsi le coût d’immatriculation des véhicules. Ces mesures s’inscrivent dans un contexte où le gouvernement français cherche à réduire le déficit public.

Le projet de budget pour 2025 inclut des taxes accrues sur les véhicules polluants. Parmi d’autres mesures fiscales, afin de combler un déficit budgétaire estimé à 6,1 % du PIB en 2024.

Vous l’aurez compris, la fiscalité automobile en France pour 2024 et 2025 est marquée par un durcissement des taxes sur les véhicules polluants et lourds. Mais aussi la réduction des avantages fiscaux pour les hybrides.

D’ailleurs, l’année 2025 démarre avec une nouvelle qui risque de ne pas plaire aux automobilistes français. Dès mars, une augmentation importante de la taxe automobile entrera en vigueur, impactant un grand nombre de conducteurs.

Cette mesure, adoptée dans la Loi de finances 2025, s’inscrit dans une stratégie de lutte contre la pollution atmosphérique. Il s’agit du malus écologique, mis en place en 2008 à la suite du Grenelle de l’environnement, fait l’objet d’une réforme majeure.

Automobilistes : cette taxe augmente au mois de mars

Dès le 1ᵉʳ mars 2025, son seuil d’application sera abaissé de 118 à 113 g de CO2/km. Ce qui entraînera l’imposition de 66 % des véhicules neufs, d’après le cabinet Dataneo.

Le montant de la taxe augmentera également. Si le minimum reste fixé à 50 €. Et le plafond passera de 60 000 à 70 000 € pour les véhicules émettant 193 g de CO2/km ou plus.

L’objectif premier se veur ainsi de dissuader l’achat de voitures polluantes au profit de modèles plus respectueux de l’environnement. Cette réforme s’étalera sur plusieurs années.

En 2026, le malus concernera les véhicules émettant 108 g de CO2/km, puis 103 g en 2027. Le plafond de la taxe augmentera lui aussi progressivement, atteignant 80 000 € en 2026 et 90 000 € en 2027.

En parallèle, le malus au poids se verra également durci. Actuellement applicable aux véhicules thermiques dépassant 1,6 tonne, son seuil se verra abaissé à 1,5 tonne dès janvier 2026.

Les propriétaires de véhicules pesant entre 1 500 et 1 699 kg devront payer 10 € par kilogramme supplémentaire. Ce montant augmentera progressivement pour les véhicules les plus lourds. Pouvant atteindre 30 € par kilogramme excédentaire au-delà de 2 tonnes.

À partir de juillet 2026, seules les voitures  100 % hydrogène, Hhbrides hydrogène-électricité. Et les électriques à faible empreinte carbone se verront exemptées du malus au poids, selon l’article L.224-6-5 du Code de l’environnement.