Automobilistes: si vous avez vignette Crit'Air vous ne serez plus assurés en cas d'accident ?

Les automobilistes sont prévenus. Si vous possédez cette vignette Crit'Air, vous risquez de ne plus être assurés en cas d'accident.

De nouvelles règles s’appliquent en France pour les automobilistes. Par exemple, si vous avez un accident à cette vignette Crit’Air, vous risquez de ne plus être assurés.

Automobilistes : de nouvelles règles de conduite en 2025

En 2025, les automobilistes français sont confrontés à plusieurs évolutions réglementaires. Toutes visent à améliorer la qualité de l’air, renforcer la sécurité routière et encourager une mobilité plus durable.

Depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants ont l’obligation de mettre en place des Zones à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m). Ces zones restreignent la circulation des véhicules les plus polluants.

Et ce, en fonction de leur classification Crit’Air. Conformément à la loi Climat et Résilience de 2021, les véhicules Crit’Air 3, notamment les voitures essence immatriculées avant 2006 et les diesels d’avant 2011, ne peuvent plus circuler ou stationner dans ces zones.

Pour renforcer la sécurité routière et réduire les nuisances sonores, la limitation de vitesse en zone urbaine a été généralisée à 30 km/h dans de nombreuses villes françaises. Cette mesure vise à diminuer le nombre d’accidents.

Et à favoriser une meilleure cohabitation entre les différents usagers de la route, surtout les piétons et les cyclistes. Depuis juillet 2024, tous les nouveaux véhicules se voient équipés de limiteurs de vitesse intelligents.

Ces dispositifs lisent les panneaux de signalisation et adaptent automatiquement la vitesse du véhicule en conséquence. Cela aide ainsi à prévenir les excès de vitesse involontaires et à améliorer la sécurité routière. ​

Des nouveautés à prendre en considération

À partir de 2025, les entreprises ne se voient plus autorisées à offrir gratuitement la recharge des véhicules électriques à leurs employés. Cette mesure vise à encadrer l’utilisation des infrastructures de recharge et à encourager une tarification équitable.

Les employeurs sont invités à mettre en place des bornes payantes des automobilistes. Ou bien à intégrer les coûts de recharge dans des forfaits spécifiques, avec la possibilité de proposer des aides ou des abonnements avantageux pour leurs salariés. ​

Dans le cadre des efforts pour réduire les émissions de CO₂, le malus écologique a fait l’objet d’un durcissement en 2025. Les véhicules neufs émettant des niveaux élevés de CO₂ se disent soumis à des taxes plus élevées.

Cela incite ainsi les consommateurs à se tourner vers des modèles plus respectueux de l’environnement. Cette mesure s’inscrit dans la volonté du gouvernement de promouvoir une transition vers des véhicules moins polluants. ​

Ces nouvelles réglementations reflètent l’engagement de la France à promouvoir une mobilité plus durable. À améliorer la qualité de l’air et à renforcer la sécurité sur les routes.

Automobilistes : cette vignette Crit’Air ne vous assurerait pas

Une rumeur persistante circule sur les réseaux sociaux. Les voitures classées Crit’Air 3, 4 et 5 ne seraient plus couvertes par leur assurance en cas d’accident.

Cette information suscite des inquiétudes, notamment chez les automobilistes circulant en zones à faibles émissions (ZFE). Mais qu’en est-il réellement ?

Dans de nombreuses villes comme Paris, Lyon ou Grenoble, les ZFE interdisent l’accès aux véhicules les plus polluants pour améliorer la qualité de l’air. Dès 2025, environ 600 000 véhicules pourraient se voir interdits de circulation dans certaines zones.

Mais cette restriction n’implique pas une perte automatique d’assurance en cas d’accident. Contrairement aux rumeurs, les véhicules Crit’Air 3, 4 et 5 restent assurés, même s’ils circulent dans une zone interdite.

En France, une assurance auto couvre le véhicule et ses occupants quel que soit l’endroit où il roule. Même si la circulation se voit restreinte et les compagnies d’assurance confirment qu’elles ne peuvent pas refuser d’indemniser un sinistre, car le véhicule circulait dans une ZFE.

Toutefois, cela ne signifie pas que les conducteurs échappent à toute conséquence. En cas de non-respect des règles ZFE, ils risquent une amende de 68 euros et des sanctions administratives, mais leur couverture d’assurance reste intacte.

Si les restrictions de circulation ne remettent pas en cause la validité de l’assurance, elles pourraient influer sur les tarifs. Les assureurs prennent en compte divers critères, dont l’âge et le type du véhicule.