Un peu plus d’un an après le documentaire La Fistinière, caméra au poing, les réalisateurs lancent une série de documentaires sur le maire de Néchin. Des épisodes aliénés en partant, tel un trappeur audiovisuel, sur les traces encore fraîches de l’ours Depardieu, intitulés Quarks.
Pour son premier épisode, Quarks a choisi d’aller à la découverte d’Estaimpuis, le petit village belge devenu centre du monde médiatique depuis que Depardieu a décidé d’y nicher ses valoches. Oubliez tout ce qu’on vous a dit sur le départ de l’acteur en Belgique. Radio-Paris vous a menti. Pas plus d’exil fiscal là-dedans que de beurre au cul (même si chacun fait ce qu’il veut à la maison). Si Gérard a émigré de l’autre côté de la frontière, c’est qu’il y a trouvé un univers à sa démesure. Chaleureux, excessif, surréaliste, et où on n’est pas les derniers à s’en jeter un derrière la cravate. Plongée dans les entrailles d’Estaimpuis avec le meilleur guide qui soit, Daniel Senesael, maire survolté et omniprésent de la commune, fils illégitime de Poelvoorde et de Claude François, mais aussi ami personnel de Carlos et de Michou, esthète au goût très sûr, naturiste et stripteaser amateur… Un Monsieur. Avec un grand M.
Quarks ? Du docu brut de décoffrage. No format, no formatage. Pas de limites, pas de tabous. Une manière d’envisager le reportage qui commence précisément là où la télé coupe…