Bac 2025: ce moyen trouvé par les enseignants pour avoir 100 % de réussite

Le Bac 2025 n'a pas encore été évoqué que déjà, des enseignants ont inventé une méthode pour afficher 100 % de réussite en juillet prochain.

Le Bac 2025 a énormément changé au cours des quatre dernières années. Alors pour mettre toutes les chances du côté des élèves, des enseignants ont inventé une méthode révolutionnaire.

Le Bac 2025 : de profonds changements

La réforme du Bac 2025 en France a profondément modifié son organisation depuis 2021. L’objectif principal a été de simplifier le parcours, avec la suppression des séries générales (L, ES, S).

Et ce, au profit d’un système d’enseignements communs et de spécialités. Les élèves choisissent trois enseignements de spécialité en classe de première, réduits à deux en terminale, chacun avec un fort coefficient.

Ces matières spécialisées, qui comprennent des disciplines comme les mathématiques, l’histoire-géographie ou la physique-chimie, permettent aux étudiants de personnaliser leur formation. Selon leurs aspirations et leurs projets d’études supérieures.

Les épreuves finales se voient ainsi réduites à quatre, incluant un grand oral, les deux spécialités et l’épreuve de philosophie pour le Bac. Le reste des matières est évalué en contrôle continu, représentant 40 % de la note finale.

Tandis que les bulletins scolaires comptent pour 10 %​. Les critiques de cette réforme concernent principalement les disparités entre établissements, la gestion du calendrier des examens, mais aussi les difficultés d’organisation pour les enseignants.

Chaque année, les enseignants espèrent que les élèves affichent un taux de réussite qui frôle les 100 %. D’ailleurs, un collectif a mis au point une méthode qui pourrait porter ses fruits.

Un taux de réussite de 100 %, c’est possible

Connaissez-vous la méthode du SMS ? Pour Jérémie Fontanieu, professeur de sciences économiques au lycée de Drancy (93), cette dernière serait révolutionnaire.

Ce qu’il déteste le plus, c’est l’image de « l’enseignant génial » popularisée par des films comme Le Cercle des poètes disparus. Pour lui, ce mythe encourage les familles à se désengager, laissant tout le poids sur l’enseignant, qui finit par en souffrir.

Son approche est différente : il incite les familles à s’impliquer activement, parfois sans qu’elles s’en rendent compte. Cette méthode est née d’un constat partagé.

Les enfants de cadres réussissent deux fois mieux que les autres, non pas parce qu’ils sont plus intelligents ou travailleurs. Mais parce que leurs parents suivent de près leur parcours scolaire.

Depuis 2012, l’enseignant a donc inversé la logique : il ne négocie plus avec les élèves, mais fait équipe avec les parents. Le projet, baptisé « Réconciliation », a depuis conquis de nombreux enseignants.

Aujourd’hui, il regroupe près de 350 professeurs dans toute la France, qu’ils exercent en centre-ville, en banlieue ou en milieu rural. Suite au succès du film Le Monde est à eux, les participants se sont réunis à Paris à l’été 2024 pour échanger leurs expériences.

Une méthode révolutionnaire pour le Bac 2025

Dès la rentrée scolaire, Jérémie Fontanieu prend contact avec les parents de ses élèves, leur proposant un suivi hebdomadaire. Chaque week-end, il leur envoie un SMS résumant la semaine de leur enfant.

« Les parents nous apprécient, parlent de nous à la maison, et les enfants travaillent plus », explique-t-il à Capital. Les statistiques sont là pour le prouver : depuis 2018, tous ses élèves ont obtenu leur bac, malgré la réputation difficile du 93.

Ce succès a fait des émules. Cette pédagogie, d’abord portée par Jérémie Fontanieu et son collègue de mathématiques, David Benoît, a essaimé au-delà de Drancy. En 2024, le documentaire Le Monde est à eux a mis en lumière cette méthode.

Elle sera également détaillée dans un prochain ouvrage. Pour autant, le professeur reste modeste : « Ce n’est pas une solution miracle, mais une façon égoïste de protéger l’enseignant de ce qui dysfonctionne dans le système. »

Sorti en mars 2024, ce film a révélé une méthode qui pourrait inspirer d’autres initiatives. Parmi celles-ci, un revenu minimum pour les étudiants.

Une quinzaine de villes offrent donc un soutien financier aux étudiants résidents et assidus, en échange d’un engagement auprès de la communauté locale. Les montants varient de 150 à 2000 euros selon les conditions locales.

À Nîmes, l’association HumaNîmes intervient dans les quartiers sensibles pour prévenir les tensions. Notamment autour des établissements scolaires.

Enfin, depuis 2018, l’école Simplon a formé 300 personnes en situation de handicap aux métiers du numérique. Grâce au soutien de l’Agefiph.