Trop de séries rend alcoolique !

Cougar Town avec Courteney Cox

Nous avions tous cessé de jouer aux jeux vidéos pour ne pas devenir violent… Aujourd’hui, on nous conseille de ne plus regarder des séries américaines pour ne pas devenir alcoolique ! Quand nous inciteront-ils enfin à ne plus prendre de selfies en mode duck face pour ne pas provoquer des becs de lièvres à nos progénitures ?

Si l’on en croit donc une étude réalisée par le Congrès des sociétés académiques de pédiatrie qui se tient à Baltimore du 30 avril au 3 mai 2016, ce qu’on appelle le binge watching – la consommation de séries à outrance qui incite Netflix à vous demander si vous allez bien -, entraîne le binge drinking – votre capacité à vous saouler un maximum en un minimum de temps – !

L’étude rapporte qu’en moyenne deux marques d’alcool apparaissent à chaque épisode et quelles coïncidences, celles qui apparaissent le plus sont les plus bues par les 15 – 20 ans et plus les jeunes sont accro aux séries, plus ils sont alcooliques !

La France veille, pas d’alcooliques à la télé chez nous

En France, nous avons la loi Evin qui interdit la publicité pour les produits alcoolisés et le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel qui averti les téléspectateurs lorsque de l’alcool va être consommé impunément sur nos écrans. Oui… Mais.

En France, nous avons aussi internet, donc nous avons les séries télévisées en streaming, nous avons les recettes pompettes et nous avons accès à cette outrageuse série intitulée The drunk serie écrite et jouée par des gens sérieusement éméchés…

Donc, oui, l’alcool doit se boire une fois majeur et avec modération. En revanche, tous les fans de Pacman ne sont pas terrés dans les sous-sols à avaler des pilules  en ayant peur des fantômes qui rodent alors pourquoi les visionneurs de séries seraient plus alcooliques ? En tous les cas, la France se penche sur la question, si eux aussi trouvent les mêmes résultats, il nous restera toujours à incriminer nos parents pour ne pas nous avoir fourni un accès limité à How I met your mother, Big Bang theory ou encore les Simpson, symbole évident de notre déchéance…