Le temps des bonnes vieilles cartes routières est révolu. En effet, on ne jure plus aujourd’hui que par le GPS, ce petit outil qui a révolutionné notre façon de nous repérer. Finies les chamailleries en auto pour se décider où tourner ou s’arrêter, le satellite est à notre disposition pour éviter l’angoisse des erreurs le long du parcours.
Une perte de temps au volant
Une étude effectuée en Grande-Bretagne sur 2 000 automobilistes a toutefois révélé ses limites. En effet, recourir au GPS ferait perdre en moyenne 29 heures par an. Parmi les personnes sondées, 27 % ont reconnu que les indications erronées ou confuses faisaient partie des aspects les plus ennuyeux du système. Il est en effet arrivé à bon nombre d’automobilistes de se perdre en route, guidé par le petit appareil dans un trajet qui n’était pas forcément le plus court. D’ailleurs, 47 % d’entre elles ont avoué avoir déjà discuté avec leur GPS pour désapprouver un itinéraire et 31 % l’ont même insulté, comme une personne réelle. Naturellement, il est resté silencieux…
Toutefois, 52 % des participants ont tout de même admis s’y fier davantage qu’aux panneaux de signalisation. Le GPS a donc encore de beaux jours devant lui. D’ailleurs, connaître son utilisation sera désormais obligatoire pour obtenir le permis de conduire au Royaume-Uni, à compter du 4 décembre 2017. La France, pour l’heure, n’a pas encore assimilé cette épreuve au programme du permis de conduire.