La fin de cet impôt est une très bonne nouvelle pour toutes les familles monoparentales. Ces dernières vont pouvoir respirer !
Ces dernières années, l’inflation ne cesse de toucher tous les Français. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les familles monoparentales ont également du mal à s’en sortir. Heureusement, une bonne nouvelle a vu le jour pour ces dernières.
Une situation difficile
De nombreux parents peuvent avoir du mal à gérer leur famille monoparentale au quotidien. D’autant plus qu’une étude de la Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (DREES) réalisée en 2024 a mis en avant un fait alarmant.
Elle a révélé que c’est la carrière professionnelle des mamans qui subissait en cas de famille monoparentale. La DREES a aussi : « Quand les parents ne trouvent pas de solution d’accueil, ce sont surtout les mères qui se chargent de cette garde parentale non choisie« .
Avant d’ajouter aussi que les mamans « sont beaucoup plus fréquemment sans emploi ou à temps partiel », en comparaison avec les pères. Et ce, « pour des raisons liées aux enfants ».
Ainsi, la DREES a révélé que la situation financière des mamans sans emploi était très impactée par une séparation. De leurs côtés, celles qui doivent allier vie de famille et vie professionnelle ont du mal à tout équilibrer.
Un rapport du Sénat a aussi rapporté qu’une famille sur quatre était monoparentale et dans 82 %, la maman avait les enfants à sa charge. Ainsi, cela augmente considérablement les dépenses tous les mois.
« C’est une très bonne nouvelle pour les familles monoparentales »
Un peu moins de la moitié des mamans d’une famille monoparentale vivent sous le seuil de la pauvreté. Un constat alarmant. D’autant plus que ces mères de famille doivent également payer de nombreuses taxes.
Ce mercredi 23 octobre, Philippe Brun, député PS de l’Eure, vice-président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, a fait des confidences à Franceinfo. « C’est une très bonne nouvelle pour les familles monoparentales », a-t-il révélé.
En effet, après un examen du budget 2025, le gouvernement a indiqué que les pensions alimentaires ne feraient plus l’objet d’une défiscalisation. Et ce, pour le parent qui a la garde de l’enfant suite à une séparation.
Pour rappel, le parent qui verse une pension alimentaire peut la réduire de ses revenus. En revanche, c’est tout l’inverse pour celui qui la reçoit tous les mois. Il a pour obligation de l’ajouter à ses revenus.
Un enfer donc pour toutes celles et ceux qui ont déjà du mal à s’en sortir. Ainsi, c’est un mécanisme qui devrait changer pour les familles monoparentales. Celui qui verse ne pourra plus bénéficier de cet avantage fiscal.
« On n’a pas besoin d’être encouragé à s’occuper de ses enfants »
« Nous avons proposé de supprimer cette taxation et nous avons eu gain de cause pour la première fois de l’histoire de l’Assemblée nationale », a par ailleurs confié Philippe Brun.
Désormais, il espère que « que le Sénat gardera ces avancées ». De son côté, Céline Thiébault-Martinez, députée socialiste de Seine-et-Marne n’a pas hésité à faire part de son sentiment face à cette décision.
Face au gouvernement qui estime que cette décision pourrait encourager les parents à payer la pension alimentaire, elle a fait part de son bouleversement. « Quand on est parent, on n’a pas besoin d’être encouragé à s’occuper de ses enfants », a-t-elle rappelé.
« Je ne suis pas certain qu’il y aura un 49.3 sur la première partie, en première lecture. Le gouvernement n’a pas intérêt à occasionner immédiatement une motion de censure. Elle peut lui être très défavorable« , a conclu Philippe Brun. Affaire à suivre donc !