Les allocations de la CAF sont-elles amenées à disparaître ? Alors que 2025 approche, le gouvernement souhaite faire quelques changements.
Une chose est sûre : l’année 2025 sera charnière pour les aides de la CAF. En effet, le nouveau gouvernement de Michel Barnier, nouveau premier ministre, entend bien durcir certaines règles.
Des aides de la CAF qui évoluent sans cesse
Près d’un an après la présentation d’un plan gouvernemental, les mesures viennent d’être officialisées par leur publication dans le Journal officiel. Il y a peu, un décret a durci les conditions d’éligibilité aux allocations familiales de la CAF.
C’est ce qu’a rapporté le site Actu.fr. À partir du 1ᵉʳ janvier 2025, pour bénéficier des aides familiales et du minimum vieillesse, les bénéficiaires devront résider en France pendant neuf mois. Sur l’année civile.
Contre six mois actuellement. Cette mesure, l’une des réformes phares du plan de lutte contre la fraude sociale présenté par Gabriel Attal en mai 2023 dans Le Parisien, vise à renforcer les contrôles.
La Protection universelle maladie (Puma) de la CAF ne se veut pas concernée Actuellement, les prestations familiales, qui concernent 6,7 millions de familles selon une étude de la Drees en 2023, incluent notamment les allocations familiales et la prime à la naissance.
Le montant moyen de ces aides se veut estimé à 388 euros par mois. Lors de sa discussion à l’Assemblée nationale à l’automne dernier, le projet de durcissement des conditions pour les prestations des étrangers en situation régulière avait suscité de vifs débats.
Le projet de loi sur l’immigration, adopté en décembre 2023, proposait d’imposer une résidence de cinq ans pour les étrangers nés hors de l’Union européenne et demandeurs d’emploi. Ce texte avait contraint la majorité à faire des concessions.
Des changements en vue pour 2025
En 2025, le gouvernement français envisage de prendre des mesures drastiques pour réduire les dépenses publiques. Parmi lesquelles le gel des allocations familiales de la CAF dès 2025.
Ce gel, prévu pour janvier, viserait à économiser 4 milliards d’euros. Actuellement, les allocations sont réévaluées chaque année en fonction de l’inflation, permettant aux familles de suivre l’évolution du coût de la vie.
Et si ce gel se veut confirmé, il marquerait un tournant important et plongerait des millions de foyers dans l’incertitude concernant leur pouvoir d’achat. Pour de nombreuses familles, les allocations familiales sont bien plus qu’une simple aide.
Elles sont essentielles pour couvrir les dépenses quotidiennes liées aux enfants : scolarité, activités, besoins de base. Le gel de cette aide de la CAF pourrait donc aggraver la situation financière de certains ménages.
Surtout ceux à revenus modestes, qui sont ainsi les plus dépendants de ces aides. Cela les forcerait à faire des choix difficiles, notamment réduire certaines dépenses ou renoncer à certaines activités pour leurs enfants.
Des aides de la CAF qui tendent à disparaître
Bien que cette mesure se dise justifiée par la nécessité de réduire le déficit public, elle risque ainsi de creuser les inégalités sociales. Les associations de défense des familles ont déjà exprimé leur inquiétude et appellent à une mobilisation.
Leur but se veut donc de s’opposer à cette décision. Face à cette incertitude, les bénéficiaires peuvent ainsi envisager plusieurs solutions. Ils peuvent donc se renseigner sur d’autres aides sociales, comme la prime d’activité ou l’APL. Cela pourrait compenser une partie de la perte des allocations.
Il se veut aussi important de réévaluer son budget familial, en identifiant les priorités pour mieux gérer les finances. Enfin, certaines collectivités locales proposent donc des subventions spécifiques pour les familles nombreuses. Ou les parents isolés, une piste à explorer.
Si cette mesure se voit appliquée, elle aura ainsi un impact significatif sur le quotidien de millions de Français. Il est donc essentiel pour les bénéficiaires de réfléchir dès maintenant à des stratégies. Pour maintenir leur qualité de vie en dépit des incertitudes à venir.