Une erreur de calcul et c'est le drame... La CAF a récemment demandé à un allocataire de rembourser 4000 euros injustement.
Chaque année, la CAF fait la chasse aux fraudeurs. Si les allocataires sont, dans la plupart des cas, bons élèves, il arrive que certains malins parviennent à faire de fausses déclarations…
Les fraudes à la CAF se multiplient
Depuis très longtemps maintenant, la CAF aide les Français qui sont dans une situation jugée précaire. En fonction de la situation de chacun, il existe des offres pour les aider à boucler les fins de mois.
Malheureusement, parmi les milliers d’allocataires de la CAF, se cachent des fraudeurs. Ces derniers profitent indûment des aides sociales proposées.
D’ailleurs, selon Actu.fr, l’un d’eux aurait bénéficié de ces allocations sociales pendant deux années entières sans y avoir droit. C’est un agent de la CAF qui a mis le doigt sur cette fraude monumentale.
En effet, un agent de la CAF d’Eure-et-Loir a remarqué des incohérences dans les déclarations de cet homme. Ce dernier avait déclaré être « sans activité ni revenu ».
Pourtant, il était « salarié, indemnisé au titre d’un accident de travail » depuis 2018. Ce n’est qu’à travers un contrôle à domicile que l’agent de la CAF a pu confirmer que les déclarations de cet allocataire étaient fausses.
En effet, l’homme avait illégalement profité de multiples aides de la CAF. Par conséquent, il devrait maintenant rembourser l’ensemble des sommes perçues.
Des procès en pagaille
Selon ses dires, il n’aurait pas fraudé. Mais, l’arnaqueur profitait des indemnités journalières pour un « accident de travail », puis, ensuite, il a bénéficié du RSA et d’une aide au logement.
D’après la CAF, il aurait perçu au total plus de 10 000 euros de trop-perçu sur une période de deux ans. Cela se composait de 3 200 euros d’aide au logement et de 6 600 euros de RSA.
Le 5 janvier 2022, l’homme a donc eu la surprise de recevoir à son domicile une mise en demeure de remboursement. Cependant, il n’a jamais souhaité réagir depuis.
Six mois plus tard, la CAF a donc pris une mesure drastique. L’organisme a donc émis une « contrainte pour recouvrement de l’indu d’aide personnelle au logement ».
Pour sa défense, ce dernier a affirmé avoir déclaré ses revenus de manière régulière. Or, il ignorait qu’il devait déclarer les « indemnités perçues au titre de son accident de travail » après son licenciement. Au cours d’un jugement, l’escroc devra rembourser la totalité des sommes perçues au cours des deux années.
La CAF fait une erreur et oblige un allocataire à rembourser 4000 euros
Cette fois-ci, c’est la CAF qui a fait une erreur auprès de Yannick, un allocataire de la CAF, bénéficiaire de l’allocation logement et handicapé. D’après l’organisme de Haute-Garonne, ce dernier aurait touché 4000 euros de trop.
Une dette que le jeune homme a contestée auprès de France 3 Occitanie jeudi 31 août. C’est en se rendant par hasard sur le site de la CAF en février dernier qu’il a découvert cette étrange dette.
« Le problème, c’est que l’erreur ne vient pas de moi. Ils m’ont expliqué par téléphone qu’il s’agissait d’un problème informatique qui avait mal calculé mon allocation », a-t-il fait savoir. Et d’ajouter : « Je n’ai pas eu de courrier officiel, on ne m’a pas appelé et surtout, j’ai dû faire des recherches pour savoir d’où provenait ce trop-perçu ».
Après plusieurs échanges, il a dû se résoudre à faire appel auprès de la commission de recouvrements amiables de sa CAF. « Je n’ai toujours pas de courrier officiel et j’attends toujours le retour de la commission », a-t-il confié. Le jeune homme attend toujours son verdict.