En France, toucher le RSA n'est pas difficile. La CAF vous rappelle qu'il faut toucher ce salaire pour y avoir le droit chaque mois.
La CAF ne faiblit pas. Malgré l’inflation et un pouvoir d’achat en berne, elle continue d’aider les Français chaque mois, pour les sortir de la précarité.
La CAF poursuit le versement de ses aides
Chaque année, la CAF dresse un calendrier précis pour le versement de ses aides. Cette année, l’organisme a aussi communiqué sur une aide substantielle de ses prestations.
Ainsi, le RSA a bénéficié d’une revalorisation notable, continuant ainsi d’offrir un soutien crucial à ceux qui en ont besoin. Le RSA, destiné aux personnes à faibles revenus, remplace le RMI et d’autres aides temporaires.
Il permet donc de fournir un revenu minimal ou un complément de revenu. Pour en bénéficier, il est nécessaire de respecter certains critères précis.
Généralement, le RSA se veut donc versé par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF). Cependant, pour ceux relevant du régime agricole, il se veut administré par la MSA.
Depuis le 1ᵉʳ janvier 2016, le RSA activité a été fusionné avec la prime pour l’emploi pour former la prime d’activité. Pour être éligible au RSA, plusieurs conditions doivent être remplies.
Il faut avoir au moins 25 ans (sauf exceptions), résider en France de manière stable et ne pas dépasser un certain seuil de revenus. En 2024, le montant du RSA augmentera de 4,6 %, atteignant 627,14 € pour une personne seule.
Des aménagements sur le long terme
Cette augmentation vise à mieux refléter les coûts de la vie actuels et à soutenir davantage les personnes à revenu modeste. De nouveaux critères, introduits par France Travail, ont également simplifié les démarches administratives, facilitant ainsi l’accès à cette aide précieuse.
Créé en juin 2009, le Revenu de Solidarité Active (RSA) a remplacé le Revenu Minimum d’Insertion (RMI). Cette allocation sociale aide les personnes en situation de précarité ou dont le salaire est insuffisant pour vivre dignement.
En décembre 2023, 1,85 million de personnes bénéficiaient du RSA. D’ailleurs, le montant du RSA versé par la CAF peut varier en fonction des situations, notamment si l’allocataire travaille.
Sachez qu’il est possible de percevoir le RSA en complément d’un revenu principal. Cependant, le montant versé par la CAF va dépendre du salaire.
Par exemple, un salarié sans enfant gagnant plus de 630 euros bruts par mois ne peut pas prétendre au RSA. Pour un couple avec deux enfants de 3 et 13 ans, ce seuil est de 660 euros bruts par personne, soit 1 320 euros bruts au total.
Cumuler RSA et salaire, c’est tout à fait possible
Le calcul du RSA, effectué par la CAF, prend en compte plusieurs paramètres. Le salaire, certes, mais aussi la pension alimentaire, les indemnités chômage, l’aide financière régulière d’un proche, etc.
Pour être éligible, il faut également être de nationalité française, citoyen de l’espace économique européen (ou Suisse). Ou bien détenir un titre de séjour valide depuis au moins cinq ans.
Depuis le mois de mars 2024, une nouvelle obligation se veut testée dans 29 départements. En effet, les allocataires doivent justifier d’une activité hebdomadaire de 15 à 20 heures.
Cette activité peut donc, par exemple, inclure une immersion en entreprise, une démarche d’accès aux droits, du travail associatif. Ou encore l’obtention du permis de conduire.
Ce dispositif, prévu pour être généralisé en janvier 2025, permettra de suspendre partiellement ou totalement le versement du RSA en cas de non-respect de cette obligation. Seules les personnes en situation de handicap ou les parents isolés avec un enfant de moins de 12 ans se voient exemptés de cette mesure.