Les allocations familiales de la CAF font partie des aides les plus demandées par les Français. Mais alors, faut-il les déclarer aux impôts ?
Les nombreuses aides de la CAF permettent au plus grand nombre d’améliorer ses fins de mois. Mais alors, faut-il oui ou non déclarer ces revenus à l’État ?
La CAF propose des aides au plus grand nombre
Les prestations de la CAF ont pour objectif d’aider les personnes en difficulté financière. Chaque mois, des millions de Français perçoivent donc des aides financières.
Ces dernières se voient donc versées en fonction des ressources et de la situation familiale de chaque allocataire. Par ailleurs, il faut savoir qu’il existe différents types d’aides versées par la CAF.
On peut par exemple citer les allocations familiales, le Revenu de Solidarité Active (RSA), l’Aide Personnalisée au Logement (APL) ou encore la prime exceptionnelle de fin d’année. Il y en a une vingtaine.
La Caisse d’Allocation Familiale aide chaque mois des millions de Français à joindre les deux bouts. En 2023, plus que jamais, l’organisme se tient à la disposition des celles et ceux qui ne parviennent pas à régler leur facture.
C’est la raison pour laquelle les aides ont augmenté au mois d’avril dernier. En effet, les prestations de la CAF ont donc fait l’objet d’une revalorisation à cause de l’inflation qui sévit et qui frappe de plein fouet les Français.
Des aides à déclarer
En ces temps de crise, le gouvernement a décidé de revoir certaines offres à la hausse. Au mois de février, déjà, ces dernières ont fait l’objet d’une augmentation de 2,5 %.
La crise économique et l’inflation ont donc mis à mal le porte-monnaie de millions de Français. Et la situation n’est pas prête de se calmer. Au mois de février par exemple, les allocations familiales versées par la CAF ont fait l’objet d’une réévaluation à la hausse, par exemple.
La question qu’il faut se poser est donc la suivante : faut-il les déclarer aux impôts ? Pour répondre à cette question, il convient de faire la distinction entre les différentes prestations sociales.
En effet, toutes les aides sociales versées par des organismes publics sont exonérées d’impôt sur le revenu. Cette exonération totale concerne donc les prestations familiales versées par la CAF ou la Mutualité sociale agricole (MSA).
Les aides au logement telles que l’aide personnalisée au logement (APL), l’allocation de logement social (ALS) et l’allocation de logement familial (ALF), la prime d’activité, le revenu de solidarité active (RSA) par exemple en sont exemptées.
Les prestations de la CAF exonérées sont non imposables
Les aides exceptionnelles, ainsi que les prestations perçues de la CAF si vous ou un membre de votre famille êtes en situation de handicap ne se voient donc pas prises en compte dans le calcul de l’impôt. Cependant, une nuance peut se voir apportée.
En effet, il faut ainsi préciser que les aides versées par des entreprises peuvent être imposables. À condition qu’elles dépassent un certain plafond.
Par exemple, les titres-restaurant se voient exonérés jusqu’à hauteur de 6,50 €. Les chèques-vacances jusqu’à 1 709,28 €. Les frais de transport se voient pris en charge par l’entreprise à hauteur de 50%. Les frais de véhicule personnel ou forfait mobilité pour le vélo jusqu’à 700 €.
Enfin, le chèque emploi service universel (CESU) ou forfait de services d’aide à la personne jusqu’à 2 301 € par an. Il faut également faire attention aux indemnités journalières à caractère social, qui sont imposables sur leur montant total ou partiel.
Les indemnités journalières maladie, les indemnités journalières de maternité, de paternité et d’adoption, les pensions d’invalidité ainsi que les indemnités journalières en cas d’accident du travail ou de maladie professionnelle se voient donc concernés.