Chaque mois, la CAF propose de nombreuses aides au logement pour soutenir les Français et les aider à payer une partie de leur loyer.
À mesure que les années passent, la CAF continue d’aider les Français à joindre les deux bouts. Ainsi, elle propose de nombreuses aides pour les aider à payer leur loyer, par exemple.
La CAF et ses aides réévaluées en 2024
La revalorisation annuelle des aides de la CAF se veut ajustée en fonction de l’inflation. Cette dernière se veut cruciale pour les personnes à revenus modestes, qui dépendent souvent de ces aides pour leurs besoins quotidiens.
Comme chaque année, les prestations de la CAF ont été revues à la hausse, et en 2024, plusieurs d’entre elles sont concernées. Par exemple, la prime versée au septième mois de grossesse, sous conditions de ressources, est désormais de 1 066,30 euros.
Les allocations familiales, versées aux familles avec au moins deux enfants, ont également été réajustées. Avec des montants allant de 47,58 à 190,29 euros pour chaque enfant supplémentaire.
Avec l’augmentation continue du coût de la vie, notamment en ce qui concerne les prix de l’essence, des aliments et des loyers, de nombreux foyers peinent à boucler leur mois. Pour répondre à ces besoins, la CAF a longtemps soutenu les Français.
Son but est de fournir un soutien financier sous certaines conditions. Récemment, le gouvernement a annoncé une revalorisation de certaines aides de la CAF. de 3,26 %.
Cette dernière aura lieu le 1ᵉʳ octobre 2024. Elle se veut ainsi basée sur l’évolution des loyers observée par l’INSEE au cours du second semestre 2024 et s’applique uniquement aux bénéficiaires des aides au logement.
Des aides au logement qui se multiplie
La CAF propose plusieurs aides sociales destinées à soutenir ses allocataires dans la gestion de leurs dépenses quotidiennes, surtout en matière de logement. Ces aides financières visent à alléger la charge mensuelle des bénéficiaires.
La CAF propose trois principales aides au logement : l’Aide Personnalisée au Logement (APL), l’Allocation de Logement Familiale (ALF), et l’Allocation de Logement Sociale (ALS). L’APL est la plus courante, car elle s’adresse à une large part de la population.
Si vous ne pouvez pas y prétendre, vous pourriez vous voir éligible à l’ALF. Enfin, l’ALS est destinée aux personnes ne pouvant bénéficier ni de l’APL, ni de l’ALF.
Il se veut donc important de noter que ces aides ne sont pas cumulables. Vous ne pouvez donc percevoir qu’une seule aide au logement, en fonction de votre situation.
Pour bénéficier d’une de ces aides au logement, certaines conditions doivent être remplies. Le logement concerné doit se voir en bon état, offrir un minimum de confort et respecter les normes sanitaires et de sécurité en vigueur.
Il doit également se voir suffisamment spacieux : au moins 9 m² pour une personne seule, 16 m² pour un couple, et 9 m² supplémentaires par personne à charge. Le logement doit se voir occupé par le locataire ou conjoint pendant au moins huit mois par an.
La CAF fixe ses plafonds pour attribuer ses aides
Quant à l’allocataire, ses ressources ne doivent pas dépasser un certain plafond fixé par la CAF. Lequel varie selon la composition du foyer et la localisation du logement.
De plus, si le bailleur est un membre de votre famille, vous ne pourrez pas bénéficier de ces aides. Pour vérifier votre éligibilité, il se veut recommandé d’utiliser le simulateur en ligne de la CAF, un outil simple et gratuit.
Le montant des aides au logement dépend de plusieurs facteurs, notamment la composition du foyer. La localisation géographique, le type de logement et les revenus.
Les montants moyens selon les zones géographiques en 2024 sont les suivants. Pour la zone 1 (Île-de-France et grandes villes), un célibataire peut recevoir jusqu’à 319,30 euros, un couple sans enfant 385,09 euros, et un couple avec un enfant 435,24 euros.
En zone 2 (villes moyennes), un célibataire peut toucher 278,28 euros, un couple sans enfant 340,62 euros. Et un couple avec un enfant 383,28 euros.
Enfin, en zone 3 (régions rurales), un célibataire peut percevoir 260,82 euros, un couple sans enfant 316,17 euros. Et un couple avec un enfant 354,51 euros.
Pour chaque enfant à charge supplémentaire, une majoration de 63,15 euros se veut appliquée en zone 1,. Le montant se veut de 55,79 euros en zone 2, et 50,8 euros en zone 3.