
Face au cancer, il y a plusieurs symptômes que vous devez à tout prix repérer. Ils pourraient clairement annoncer le pire !
Le cancer fait des millions de morts chaque année. Et chaque année, des centaines de milliers de nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués en France. Pourtant, un dépistage précoce pourrait jouer un rôle très important dans la prise en charge. Il pourrit aussi augmenter les chances de guérison.
Des symptômes à surveiller
Certains symptômes peuvent être révélateurs d’un cancer en développement. Une douleur persistante, qui ne part pas malgré la prise d’antalgiques classiques, doit vous alerter. C’est aussi le cas d’un inconfort inexpliqué.
Musculaire, osseux ou abdominal… ces inconforts peuvent être le signe d’une anomalie sous-jacente. Des troubles digestifs récurrents, comme des diarrhées fréquentes, une constipation inhabituelle ou des nausées persistantes, peuvent également être le signe d’un dysfonctionnement plus grave.
C’est aussi le cas des problèmes urinaires répétés ou des saignements inexpliqués dans les selles, l’urine ou en dehors des cycles menstruels chez la femme. Ces symptômes méritent un examen médical approfondi puisqu’ils pourraient annoncer le cancer.
Un essoufflement inhabituel sans effort intense peut aussi traduire un problème pulmonaire, voire un cancer du poumon. Des symptômes plus généraux, comme une fatigue excessive et persistante, une perte de poids soudaine sans raison apparente ou une transpiration nocturne excessive, doivent vous interpeller.
Il est important de préciser que ces symptômes ne sont pas systématiquement synonymes de cancer et heureusement. En revanche, leur persistance ou leur apparition soudaine nécessite une consultation médicale pour écarter tous les risques.
Un suivi médical en prévention du cancer
Certaines formes de cancer évoluent d’ailleurs en silence. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu’à un stade avancé. C’est le cas des cancers du pancréas, du rein ou du côlon. Ces derniers sont souvent diagnostiqués trop tard.
Pour éviter ce retard, des campagnes de dépistage organisé ont vu le jour pour les cancers les plus fréquents. Les femmes âgées de 50 à 74 ans doivent aussi réaliser une mammographie tous les deux ans afin de détecter précocement un cancer du sein.
Un test immunologique fécal est proposé à la même tranche d’âge pour identifier les lésions précancéreuses du côlon. Quant au cancer du col de l’utérus, un frottis est conseillé entre 25 et 65 ans pour détecter toute anomalie au niveau des cellules du col.
Un suivi médical régulier permet aussi d’identifier toute anomalie suspecte. Cela vous permettra alors d’intervenir rapidement en cas de besoin. Les tests sanguins représentent un moyen efficace d’orienter un diagnostic précoce.
S’ils ne permettent pas à eux seuls de confirmer la présence d’un cancer, ils peuvent révéler des marqueurs tumoraux spécifiques. Sachez aussi que l’hérédité et l’âge sont des facteurs de risque incontrôlables.
Des habitudes à prendre
Mais certains comportements peuvent limiter les risques de développer un cancer. Selon Santé publique France, plus de 40 % des cancers chez les adultes de plus de 30 ans seraient liés à des causes évitables.
Le tabac reste le premier facteur de risque évitable. Tout le monde sait, il reste responsable de nombreux cancers, notamment celui du poumon. Réduire ou arrêter sa consommation constitue une mesure indispensable pour préserver sa santé.
Mais ce n’est pas tout. La consommation d’alcool reste aussi un facteur aggravant pour plusieurs types de cancer. Il faut donc limiter cette ingestion. Sachez aussi qu’une alimentation équilibrée, riche en fruits, légumes et fibres, contribue à renforcer les défenses de l’organisme.
L’activité physique régulière joue aussi un rôle préventif. Elle permet de réduire les risques de surpoids. Ces derniers restent aussi responsables de nombreux cancers. C’est également le cas concernant les rayons ultraviolets. Il faut à tout prix s’en protéger.