Ce changement à connaitre absolument pour fermer son compte en banque en 2025

Avoir un compte en banque est un droit, mais le fermer en est un également. Cependant, une nouvelle règle s'applique aux Français.

L’ouverture d’un compte bancaire en France en 2025 reste une démarche accessible. Cependant, elle s’accompagne de nouvelles exigences liées aux évolutions réglementaires et à la digitalisation du secteur, notamment en cas de fermeture.

Compte en banque : comment ça fonctionne ?

Que vous soyez résident français, expatrié ou étranger, ouvrir un compte en banque est simple. Toute personne majeure, résidant en France ou à l’étranger, peut ouvrir un compte sous réserve de fournir les justificatifs demandés.

Les mineurs peuvent ainsi en bénéficier sous l’autorisation d’un représentant légal. En cas de refus d’ouverture par une banque, un droit au compte est garanti par la Banque de France.

En 2025, les exigences restent proches des années précédentes. Mais avec un contrôle renforcé contre le blanchiment d’argent et la fraude.

Pour ouvrir un compte, il faut généralement fournir une pièce d’identité en cours de validité (carte nationale d’identité, passeport). Mais aussi un justificatif de domicile récent (facture d’électricité, quittance de loyer, avis d’imposition).

Il faut aussi fournir un justificatif de revenus ou d’activité (contrat de travail, carte d’étudiant, extrait Kbis pour les entrepreneurs). Dans certains cas, une signature électronique pour finaliser l’ouverture à distance.

En 2025, plusieurs options s’offrent aux particuliers et aux professionnels. Il y a les banques traditionnelles (BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole…), avec agences physiques, services personnalisés et gestion en ligne.

Plusieurs façons d’en ouvrir un en 2025

Les banques en ligne (BoursoBank, Fortuneo, Hello bank!…) gagnent en popularité. Elles sont réputées pour être rapides, avec des frais réduits et 100 % digital.

Les néobanques comme Revolut, N26, Nickel sont sans conditions de revenus. Avec des cartes prépayées et des applications mobiles performantes.

Les banques éthiques et solidaires proposent des investissements responsables et une transparence accrue. De plus en plus populaires pour limiter les fraudes en ligne, les cartes virtuelles gagnent du terrain.

Certaines banques permettent désormais l’ouverture de compte via reconnaissance faciale ou empreinte digitale. Avec une surveillance accrue contre le blanchiment et les fraudes.

Plusieurs banques proposent des comptes avec un impact écologique réduit. En agence, l’ouverture prend quelques jours, tandis qu’en ligne, elle peut être immédiate avec une validation électronique.

Certains comptes sont gratuits (banques en ligne). Tandis que les banques traditionnelles appliquent souvent des frais de tenue de compte (entre 2 et 10€/mois).

Compte en banque : si vous souhaitez le fermer, ayant cette info en tête

Aujourd’hui, les établissements bancaires ont la possibilité de clôturer un compte sans fournir d’explications. Ce qui laisse les clients dans l’incompréhension et le désarroi.

L’objectif de la loi se veut donc de rééquilibrer cette relation commerciale, en protégeant les clients contre les résiliations arbitraires. Il s’agit de lutter contre le sentiment d’impuissance ressenti face à une fermeture de compte décidée unilatéralement par la banque.

Toutefois, selon Jean-Paul Mattei (Modem), cette problématique concerne un nombre limité de clients. Si la proposition de loi vise une plus grande transparence, elle se heurte à une problématique majeure.

Le secret entourant certaines enquêtes liées à des soupçons de blanchiment d’argent ou de financement du terrorisme. Pour répondre à cette exigence, le texte prévoit que les banques ne seront pas tenues de justifier une résiliation.

Et ce, lorsque cela porte atteinte à la sécurité nationale ou à l’ordre public. La directrice générale adjointe de la Confédération nationale du Crédit Mutuel, Priscille Szeradzki, a exprimé ses réserves le 6 mars.

Elle estime que cette mesure risquait d’affaiblir l’efficacité du système Tracfin. Selon elle, en l’absence d’explication de la banque, le client saura qu’il est sous surveillance, ce qui pourrait compromettre certaines enquêtes.