Ce nombre de pas idéal à effectuer après 60 ans pour rester en bonne santé selon les experts

Les experts ont dévoilé le nombre de pas idéal qu'il fallait effectuer après 60 ans. C'est très important pour se maintenir en bonne santé !

Maintenir une activité physique régulière après 60 ans est essentiel pour se maintenir en bonne santé. D’après l’Inserm, cela « réduit le risque global de décès, mais aussi le risque de décès d’origine cardiovasculaire ». Une étude menée par cet institut dévoile le nombre de pas à faire.

Une recommandation erronée ?

« Chez les femmes et les personnes qui souffrent d’hypertension ou de diabète de type 2, le bénéfice de la marche était encore plus important. Puisque le taux de décès dans ces sous-groupes était 83 % inférieur à celui des personnes qui n’atteignaient pas ce niveau d’activité », précise l’Inserm.

La marche est une activité particulièrement recommandée. Elle protège contre les maladies cardiovasculaires, diminue la tension artérielle et le diabète, renforce les os. Et réduit le risque de certains cancers.

En plus de ces bienfaits physiques, elle a aussi un impact positif sur la santé mentale. Et pour cause, elle libère des endorphines, les hormones du bien-être. Certains se demandent tout de même le nombre de pas qu’il faut effectuer chaque jour.

La fameuse recommandation de faire un nombre de pas de 10 000 par jour est largement répandue. En revanche, elle ne se base sur aucune étude scientifique solide. En réalité, elle provient d’un slogan publicitaire qui date des Jeux Olympiques de Tokyo en 1964.

L’OMS avait ensuite adopté cette idée avant qu’elle ne devienne populaire dans le monde entier. Cependant, une étude publiée dans The Lancet en mars 2022 remet en question ce chiffre. L’étude a démontré que les besoins diffèrent selon l’âge.

Le nombre de pas à faire après 60 ans

Pour les moins de 60 ans, faire un nombre de pas entre 8 000 et 10 000 pas est très efficace. Mais après 60 ans, 6 000 à 8 000 pas suffisent à réduire les risques de maladies chroniques et à améliorer l’espérance de vie.

Le Pr Amarenco, neurologue, rappelle l’importance de pratiquer une activité physique régulière à tout âge auprès de Femme Actuelle. Il a confié : « Pratiquer une activité physique permet non seulement de prévenir les risques cardiovasculaires, mais aussi de préserver son capital musculaire et d’améliorer la gestion du stress ».

Si la marche est indispensable au quotidien, elle ne pourra jamais remplacer une activité physique plus intense. Selon les recommandations de l’OMS, il est conseillé de faire au moins 1 h 15 d’activité physique intense par semaine.

Vous pouvez opter pour la natation, le tennis, ou encore du vélo d’appartement. Ces exercices doivent entraîner un essoufflement et une transpiration, signes d’une intensité suffisante. Pour ceux qui le peuvent, augmenter cette durée à 2 h 30 par semaine est encore plus bénéfique.

Pour les personnes qui ne peuvent pas pratiquer une activité intense, il y a une alternative. Elle consiste à réaliser 2 h 30 à 5h par semaine d’une activité modérée. Cela peut inclure la marche rapide, le jardinage, le pilates ou encore des exercices de gymnastique douce.

L’importance de l’activité physique

L’important est de choisir des activités adaptées à son état de santé et ses capacités. Les bénéfices d’une activité physique régulière sont particulièrement visibles chez les personnes âgées.

« Ceux qui font de l’exercice physique régulièrement diminuent leur risque de handicap par AVC de 50 % par rapport à ceux qui ne font pas de sport », a précisé le Pr Amarenco. Pour les femmes, l’exercice est également un puissant allié.

« On sait que pour une femme avant la ménopause, faire au moins 5 heures d’activité physique modérée par semaine, ou 2 h 30 d’activité physique intense, diminue le risque de 50 %. Et de 20 % pour une femme en transition ménopausique », a souligné l’expert.

Avant d’expliquer : « Tout le monde ne peut faire une activité physique intense, en raison d’un surpoids important, de problèmes de dos ou de genoux, ou tout simplement en raison de l’âge. Il faut alors proposer des substituts et la marche est justement l’un de ces substituts« .