Les factures d'électricité n'ont eu de cesse d'augmenter depuis un an. D'ailleurs, un nouvel impôt pourrait mettre à mal votre portefeuille.
Pour atténuer l’impact des hausses sur vos factures d’électricité, plusieurs options s’offrent à vous grâce aux heures creuses. Cependant, un nouvel impôt pourrait faire grimper les factures.
Les factures d’électricité en baisse en France ?
D’après Enedis, environ 60 % des clients profitent d’heures creuses durant la nuit, tandis que 40 % se voient attribuer des heures creuses aussi bien le jour que la nuit. Pour optimiser les économies sur vos factures d’électricité, plusieurs options existent.
Selon Sylvain Le Falher de HelloWatt, déplacer au moins 40 % de sa consommation vers ces heures creuses permet de faire des économies durables. Vos factures d’électricité se verraient donc abaissées.
Une bonne nouvelle pourrait également se profiler concernant vos factures d’électricité. Alors qu’une hausse d’environ 1 % se voulait initialement prévue, la Commission de régulation de l’énergie a annoncé que cette augmentation ne pourra pas s’appliquer en fin d’année.
En effet, le régulateur a tenu compte de l’intention du ministre de l’Énergie de ne pas publier les décisions modifiant le tarif d’utilisation des réseaux publics de distribution d’électricité (TURPE). Le gouvernement a désormais deux mois pour demander de nouvelles délibérations.
Si cette augmentation avait été mise en œuvre, elle aurait donc entraîné une hausse des factures d’électricité d’environ 1 %. Bien que cette hausse soit modeste comparée à l’augmentation de 11,7 % du prix du gaz en juillet, elle aurait pu être mal perçue.
Bruno Le Maire a déclaré : « Conformément à mon engagement, les prix de l’électricité baisseront de 15 % en février prochain. » Il a aussi refusé toute hausse en août, affirmant que « les consommateurs doivent avoir stabilité. Et visibilité sur les prix ».
Un nouvel impôt menaçant ?
– 10 % sur la facture d’électricité, une annonce marquante faite dans un climat tendu. La France traverse une période d’incertitude, avec la question du pouvoir d’achat au centre des préoccupations.
Avec l’arrivée imminente de l’automne et de l’hiver et la hausse attendue des factures énergétiques, de nombreux foyers ne cachent pas leurs inquiétudes. Les factures d’électricité pourraient ainsi grimper…
Si la promesse de réduire les montants dus à Engie, TotalEnergies ou d’autres fournisseurs semble alléchante, une subtilité moins évoquée se cache derrière cette annonce. En effet, une nouvelle taxe sur l’électricité pourrait bientôt voir le jour.
Et tous les Français se verraient concernés, bien que cela soit passé sous silence. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : près de la moitié de la facture d’électricité se dit constituée de diverses taxes, qui varient en fonction de la consommation.
Cette part importante ne se dit donc pas prête de diminuer. Un projet se dit actuellement à l’étude pour prélever davantage sur les ménages, sans le dire aussi directement.
L’idée serait donc d’imposer à EDF, principal producteur d’électricité, un impôt supplémentaire sur ses centrales nucléaires et ses barrages hydroélectriques. Avec un objectif de recettes de près de 3 milliards d’euros par an.
Un impôt qui se répercute sur les factures d’électricité
Toutefois, EDF ne devrait donc pas absorber ce coût elle-même et devrait le répercuter sur les consommateurs. Sans qu’ils ne le réalisent immédiatement.
Bien que le prix des factures d’électricité puisse effectivement baisser dans les mois à venir, l’État pourrait en profiter pour augmenter discrètement les taxes. En compensant ainsi une grande partie des économies attendues.
Cette hausse, bien que significative, laisserait ainsi tout de même une légère baisse du montant global à payer. Comme le résume Fabien Choné, ex-directeur de Direct Énergie, dans La Tribune.
« Plutôt que de payer beaucoup moins qu’actuellement, les ménages paieront simplement un peu moins », a-t-elle fait savoir. L’ampleur exacte de cette réduction reste toutefois à définir.
Bien que le projet de cette nouvelle taxe ne soit pas encore finalisé, il se veut sérieusement envisagé par Gabriel Attal et Bruno Le Maire. Michel Barnier, récemment nommé Premier ministre, a d’ailleurs hérité de cette proposition, reste à savoir ce qu’il en fera.