Le pouvoir d'achat des Français en a pris un coup en 2023 ! Hélas, un responsable dans l'alimentaire annonce une très mauvaise nouvelle
Cette année est très difficile pour les Français. Alors que les prix sont en hausse, le pouvoir d’achat est au plus mal. Hélas, un responsable dans l’alimentaire annonce encore une mauvaise nouvelle !
Des prix toujours aussi explosifs
Les prix continuent d’exploser en France. Depuis le début de l’année, les produits basiques dans les magasins n’ont plus la même valeur. Une simple salade batavia qui coûtait 0,99 centime se retrouve désormais à 1,30 euro.
Il en est de même pour les pâtes, les jus, gâteaux, thons etc… Depuis des mois dans les magasins, les clients sont à la recherche des prix les plus bas, pour s’en sortir.
Une chose est sûre, l’annonce d’une inflation plus supportable dès l’année prochaine, en rassure plus d’un ! Cela pourrait booster le pouvoir d’achat dans les jours à venir.
Pour stimuler le pouvoir d’achat des Français, l’Etat a mis en place plusieurs aides. Comme la prime pouvoir d’achat qui est donc distribuée à, 2 millions de Français. Grâce à celle-ci, ils peuvent toucher entre 300 à 800 euros brut, en plus de leur salaire.
C’est une aide qui concerne les fonctionnaires d’État et hospitaliers. Ainsi que les employés des ministères, des préfectures. Ceux des établissements scolaires et les militaires, etc…
Pour les autres ménages, l’annonce d’une baisse des prix est attendue avec grande impatience… Mais en attendant, les responsables du secteur agroalimentaire français, s’inquiètent.
Eh oui ! Ils sont nombreux à exprimer leur crainte, quant à l’avenir du pouvoir d’achat français. Certains responsables du secteur agroalimentaire français, tentent de réduire leurs marges jugées un peu trop importantes…
Mais ils sont fermes ! Pour eux, le but est de répondre aux défis environnementaux et économiques du secteur. Jean-Philippe André, président de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania), a pris la parole.
Pouvoir d’achat : une mauvaise nouvelle à venir n!
Lors d’une conférence de presse, Jean-Philippe André a évoqué l’inflation des produits alimentaires. Selon lui, elle ne va pas baisser d’un seul coup. Bien au contraire. Elle serait comprise entre 2 et 4% en 2024. Contre 20% sur les deux dernières années.
Et ce n’est pas tout ! Car Jean-Philippe André revient aussi sur les défis auxquels le secteur doit faire face. Comme la transition écologique et la souveraineté alimentaire.
Selon Linternaute, ce sont des « défis qui demandent en effet de préserver les marges. Pour lui permettre d’investir dans la décarbonation. Il estime que la réalisation des objectifs de réduction des émissions de CO2 a besoin de milliards d’euros. »
Le directeur de la Coopération agricole de Nouvelle-Aquitaine, Philippe Sommer, en a dit plus sur le pouvoir d’achat des Français. Sur les ondes de France Bleu, il parle d’une « baisse de l’inflation« .
Il se base sur les chiffres de l’Insee qui montrent « qu’on était à un peu plus de 10% il y a un mois. Et qu’on est passé à 8%« . Mais attention ! Il annonce que le pouvoir d’achat ne sera plus le même qu’avant !
« On ne retrouvera jamais les prix d’avant » ! Cela est dû à la hausse des coûts de plusieurs secteurs. Comme l’élevage, les salaires. Et les tarifs de l’énergie, etc…
« Sur 10 euros de poulet, on a trois euros pour l’élevage, trois euros de transformation, quatre pour la distribution. Les salaires ont pris 10% en un an et l’énergie est toujours assez chère. Donc on ne descendra jamais au prix du poulet ukrainien ».
Philippe Sommer demande à tous les Français de « faire un effort » pour booster le pouvoir d’achat. Pour cela, il évoque l’importance de contribuer à la rémunération des agriculteurs.