
Les banques en ligne évoluent pour répondre aux besoins de leurs clients. Chez Revolut, deux nouveautés sont à venir prochainement...
En 2025, le paysage des banques en ligne en France connaît des évolutions significatives, marquées par des innovations technologiques. Et Revolut a prévu deux changements dans les mois à venir.
Banque en ligne : des nouveautés toute l’année
Les banques en ligne continuent de gagner en popularité. Par exemple, Revolut a récemment atteint 5 millions de clients en France et ambitionne de doubler ce chiffre d’ici à 2027.
Cette dernière vise ainsi la position de leader sur le marché français. De son côté, BoursoBank demeure une référence incontournable dans le secteur.
L’année 2025 se voit ainsi marquée par l’intégration accrue de technologies avancées dans les services bancaires en ligne. Les établissements adoptent des super-apps qui centralisent divers services financiers.
Cela va des comptes courants aux investissements en cryptomonnaies, offrant ainsi une expérience utilisateur enrichie. De plus, l’intelligence artificielle est de plus en plus utilisée pour personnaliser les offres et améliorer la relation client.
Depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, les virements externes instantanés sont ainsi devenus gratuits. Suite à une directive européenne visant à démocratiser ce service rapide.
Par ailleurs, Revolut prévoit de proposer prochainement des produits d’épargne réglementés tels que le Livret A et le Plan d’Épargne en Actions (PEA). Cela lui permet ainsi d’élargir sa gamme de services pour répondre aux attentes des clients français.
Des gagnants et des perdants
À l’inverse, certaines banques en ligne n’ont pas su prendre le pli du numérique. Ma French Bank, la banque en ligne de La Banque Postale, a annoncé sa fermeture en 2025.
Les 700 000 clients concernés disposent d’un délai de deux mois pour mettre leurs avoirs vers un autre établissement. Avec une prime de 50 euros offerte pour faciliter cette transition.
Le secteur bancaire français en 2025 se voit ainsi caractérisé par une digitalisation accrue. Une concurrence intense entre banques traditionnelles et néobanques, et une attention particulière portée à la cybersécurité.
Les établissements investissent massivement dans les technologies numériques pour répondre aux attentes des consommateurs. Mais aussi faire face aux défis posés par les fintechs.
L’année 2025 est synonyme de transformations majeures pour les banques en ligne en France. Avec une offre de services enrichie, une adoption croissante des technologies innovantes et des ajustements stratégiques pour s’adapter à un environnement concurrentiel.
Revolut : la banque en ligne annonce deux nouveautés
Revolut poursuit son ambition de renforcer son positionnement bancaire en misant sur des offres à forte valeur ajoutée. Et ce, dans l’objectif d’améliorer à la fois sa rentabilité et la fidélisation de sa clientèle.
Parmi les nouveautés attendues, la néobanque prévoit de lancer une offre de crédit immobilier en France au second semestre 2025. Un projet initialement prévu plus tôt dans l’année.
« Ce n’est pas un produit d’acquisition, mais un produit d’accompagnement », a ainsi précisé Antoine Le Nel, directeur de la croissance et du marketing mondial chez Revolut, dans une interview accordée aux Échos.
Et d’ajouter : « Nous avancerons progressivement, avec prudence, en fonction de notre bilan. » Après une phase de test en Lituanie, l’offre devrait d’abord être déployée en Irlande avant d’atteindre le marché français.
Autre nouveauté envisagée par la fintech : l’introduction d’une autorisation de découvert pour les clients français. Actuellement, les cartes Revolut ne permettent aucune opération si le compte est à découvert.
« Il existe un attachement culturel fort à cette facilité en France », souligne Antoine Le Nel. Avec ces évolutions, Revolut — qui comptait 3 millions de clients fin 2023 et atteint désormais plus de 5 millions de clients — veut se rapprocher de Boursobank.
Les performances récentes de Revolut parlent d’une hausse soutenue. Pour la troisième année de suite, la fintech a ainsi enregistré une rentabilité en 2023, avec un chiffre d’affaires de 1,8 milliard de livres sterling (environ 2,1 milliards d’euros).
Soit deux fois plus qu’en 2022. Et son bénéfice net a bondi à 344 millions de livres (395 millions d’euros), contre moins de 6 millions l’année précédente.