Les pâtes sont l'un des produits les plus consommés par les Français. Voici les cinq marques qu'il faut absolument éviter de consommer.
Les pâtes sont l’un des plats favoris des Français. Leur popularité s’explique par leur polyvalence et leur simplicité de préparation, mais attention, toutes les marques ne se valent pas.
Une énorme consommation de pâtes
En plus d’être faciles à cuisiner, les pâtes sont très abordables. Elles ne coûtent que quelques euros, ce qui en fait un incontournable des cuisines.
Avec des centaines de variétés disponibles, il ne se veut pas rare d’accumuler des sachets dans ses placards. Mais que faire lorsqu’on retrouve un paquet périmé au fond du garde-manger ?
En général, les pâtes, en tant que produit sec, se conservent très longtemps et ne présentent aucun risque. Il se veut même possible de les consommer après la date de péremption.
Un paquet non ouvert peut être consommé jusqu’à cinq ans après sa date de péremption. Cela permet donc d’éviter le gaspillage alimentaire.
Cependant, si vous avez un sachet ouvert, des pâtes fraîches ou achetées en vrac, certaines précautions sont nécessaires avant de les consommer. Mais alors, peut-on consommer des pâtes après la date limite ?
Il est essentiel de distinguer les pâtes sèches des pâtes fraîches. Les pâtes fraîches, qui contiennent des œufs, ne se conservent pas aussi longtemps que les pâtes sèches.
Une date de conservation à respecter
Vous pouvez toutefois les consommer quelques semaines après la date limite. À condition de vérifier que le paquet ne soit pas gonflé avant ouverture.
Une fois ouvert, assurez-vous que les pâtes ne sont ni gluantes ni malodorantes. Ces signes indiquent que le produit n’est plus consommable.
Quant aux pâtes sèches, bien qu’elles se conservent longtemps, elles ne se disent pas à l’abri des bactéries. Si elles proviennent d’un magasin en vrac, il est préférable de ne pas les consommer plus de six mois après la date de péremption.
Et ce, en veillant à leur odeur avant préparation. Pour les paquets du commerce, adoptez ces trois réflexes : vérifiez la texture, qui ne doit pas être plus dure ou cassante ; l’odeur, qui doit être neutre ; et enfin, inspectez l’apparition de moisissures ou de poussière dans le fond du paquet.
Cependant, soyez particulièrement vigilants avec les plats de pâtes déjà cuits, qui peuvent contenir des bactéries dangereuses. La bactérie Bacillus cereus se développe dans les plats cuisinés, et peut devenir toxique si le plat a plus de deux jours.
Pour éviter tout danger, veillez à conserver vos restes au réfrigérateur dans les 30 minutes à deux heures suivant la cuisson. Et ne les ressortez qu’au moment de les réchauffer pour les consommer.
Les gnocchis connaissent un succès croissant en France, et ils deviennent un plat apprécié pour sa simplicité et son goût. Toutefois, le magazine 60 Millions de consommateurs alerte sur certains risques liés à la consommation de certaines références disponibles en supermarché.
Le magazine souligne l’importance de la recette traditionnelle. Faciles à préparer, souvent réchauffés au micro-ondes, les gnocchis sont un repas économique et populaire.
Ces cinq marques de pâtes sont à éviter
En 2023, 44 000 tonnes de gnocchis ont été vendues en France. Ce qui en fait donc un produit une source importante de revenus pour les grandes surfaces.
Cependant, Sophie Goffaux, pharmacienne, dénonce la mauvaise qualité des gnocchis industriels. Ils s’éloignent de la recette originale à base de pommes de terre, farine et sel, en y ajoutant des ingrédients nocifs pour la santé.
Le magazine 60 Millions de consommateurs a pointé cinq références problématiques. Notamment en raison de leur teneur excessive en sel, comme les gnocchis Rummo et ceux à poêler de Monoprix contiennent respectivement 1,4 g et 1,5 g de sel pour 100 g.
De plus, certaines références, comme les gnocchis surgelés gorgonzola-épinards de Monoprix, contiennent 8,2 g de sucre pour 100 g, soit autant qu’un beignet. Ce qui présente des risques à long terme pour la santé.
Certaines références se disent aussi riches en graisses saturées, contribuant à des problèmes de cholestérol. C’est le cas des gnocchis gorgonzola-épinards de Monoprix, des gnocchis cheddar-bacon de Lustucru, et de ceux de Bonini.
Le magazine met donc également en garde contre la présence d’ingrédients comme l’amidon transformé. Le dextrose et les protéines de lait, caractéristiques des aliments ultratransformés.
Enfin, 60 Millions de consommateurs critique les prix excessifs pratiqués par les grandes surfaces pour ces produits industriels. Ce qui ne reflètent pas leur réelle qualité.
Par exemple, les gnocchis Lustucru mozzarella-tomate se disent vendus à 11,96 €/kg. Alors qu’il se veut possible de préparer des gnocchis maison pour environ 1 €/kg.