Les chenilles processionnaires sont des nuisibles perturbants qui sévissent dans plusieurs communes de France.
Alors que le printemps approche à grands pas, les chenilles processionnaires sont très présentes dans plusieurs communes de France. Les voici dans cet article.
Les bestioles sont de sortie
Après l’invasion des punaises de lit, plusieurs insectes ont pointé le bout de leur nez. C’est le cas des vers noirs qui trouvent refuge sur les façades de maison. Il y a aussi les punaises diaboliques qui entrent dans les foyers pour y trouver du confort.
Malheureusement, des bestioles sont plus dérangeantes que d’autres pour les ménages. C’est donc le cas des chenilles processionnaires qui commencent à se multiplier avant le printemps.
Il s’agit alors de nuisibles, qu’il ne faut pas toucher. Et pour cause ! Elles sont urticantes. Cela signifie que leur soie et leurs poils peuvent provoquer des brûlures de différents types.
Sur le site de l’Observatoire des chenilles processionnaires, il est conseillé de faire preuve de prudence. Car ce type de chenille peut déclencher des éruptions qui provoquent ainsi des démangeaisons.
Et ce n’est pas tout ! Car elles peuvent aussi causer des conjonctivites et des irritations des voies respiratoires. Et ce n’est pas tout ! Car ces insectes peuvent même déclencher des problèmes de santé chez les animaux.
Prudence à vos amis de compagnie. Car les chiens et les chats peuvent en souffrir s’ils sont en contact avec ce type de chenille. Ils peuvent donc avoir des inflammations des muqueuses. Ainsi que des atteintes oculaires, de salivation excessive.
Nos confrères de L’internaute évoquent aussi des vomissements et des soucis au niveau des voies respiratoires. Mieux vaut donc rester en retrait de ces insectes.
Mais cela n’est pas facile, car ils sont partout ! Sur son site, l’Observatoire dévoile une carte qui recense tous les départements français qui ont déclaré la présence d’au moins un cas de chenille processionnaire entre 2007 et 2022.
Voici les communes infestées par les chenilles processionnaires
L’Observatoire ajoute « qu’une chenille de quelques millimètres à 40 mm de long, brune noirâtre avec des taches rougeâtres sur le dessus et les flancs. Sa face ventrale est jaune. »
L’espèce du pin diffère de celle du chêne. Cette dernière est longue de « quelques millimètres à 50 mm de long, jaunâtres avec une ligne foncée sur le dos« .
Mais alors la question se pose, où se trouvent les chenilles processionnaires en France ? Figurez-vous qu’elles sont partout ! D’ailleurs, il n’y a que 11 départements français dans lesquels elles n’y ont pas trouvé refuge.
C’est donc le cas des Vosges, de la Moselle, du Pas-de-Calais, de la Somme. Ainsi que du Haut-Rhin, de la Haute-Saône, Seine-Maritime, des Ardennes. Sans oublier la Meurthe-et-Moselle et le Territoire de Belfort et le Doubs.
L’Anses ajoute que « les zones présentant le niveau de risque le plus élevé sont l’arc méditerranéen (AURA, PACA, Occitanie), la forêt des Landes (langue côtière), une partie de la région Centre Val-de-Loire et le sud de la Bretagne« .
La chenille processionnaire du chêne se fait discrète dans 16 départements. Comme dans l’Aude, la Corse, les Pyrénées-Orientales. Ainsi que dans le Lot-et-Garonne, Tarn-et-Garonne, les Pyrénées-Orientales.
Et ce n’est pas tout ! Car elles sont aussi absentes en Charente-Maritime, en Charente, Creuse, Corrèze. Ainsi que dans le Cantal, la Lozère, l’Ardèche, le Vaucluse, les Hautes-Alpes, les Alpes-de-Haute-Provence et dans les Alpes-Maritimes.
C’est entre les mois de janvier à avril que la chenille processionnaire du pin est très présente. Quant à l’espèce du chêne, elle varie en fonction des conditions météo.
Selon le rapport de l’Anses de 2020, les centres contre le poison ont enregistré près de 1300 cas d’exposition aux chenilles entre 2012 et 2019. Il pourrait être plus haut.