
En France, une personne fait un AVC toutes les 4 minutes. Voici les départements les plus touchés par cet accident grave
Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) touchent chaque année des milliers de personnes en France. Mais saviez-vous que certains départements sont plus concernés que d’autres ?
AVC : une urgence nationale
Les AVC sont la première cause de handicap chez l’adulte en France. Chaque année, près de 140 000 personnes sont touchées. Soit un accident toutes les quatre minutes. Ces chiffres alarmants cachent une triste réalité.
Car des départements ont des taux bien supérieurs à la moyenne nationale. Parmi eux, la Seine-Saint-Denis. Elle a un taux de 2,5 pour 1 000 habitants. C’est énorme !
Ainsi, elle dépasse la moyenne française, qui s’établit à 1,9 pour 1 000 habitants. Mais comment expliquer cette situation ? D’abord, il y a les facteurs sociaux.
La précarité, le stress et un accès aux soins parfois rares jouent un rôle clé dans ce constat. Les AVC ne sont pas une fatalité. Pourtant, les disparités territoriales montrent que la prévention n’est pas toujours optimale. Même chose pour la prise en charge
En Seine-Saint-Denis, les campagnes de sensibilisation ont du mal à atteindre des populations. Il y a plein d’éléments qui aggravent les risques. Comme le tabagisme. Ou une mauvaise alimentation.
Face à l’ampleur de la situation, les médecins tirent la sonnette d’alarme. Ils insistent sur l’importance de reconnaître les signes. Comme les troubles de la parole. Ainsi que la faiblesse d’un côté du corps. Ou encore la perte de vision.
Dans ces cas, il faut agir au plus vite. Cela permet de sauver des vies. Et de limiter les séquelles. Pourtant, dans des départements, les délais d’intervention restent trop longs.
La Seine-Saint-Denis n’est pas le seul cas. Il y a aussi d’autres régions d’outre-mer. Comme la Réunion qui a un taux d’AVC de 322 pour 100 000 habitants. Quant à la Mayotte, elle en a 386.
En métropole, ce sont les Côtes-d’Armor qui sont concernés. Avec 241 sur 100 000. Ainsi que le Nord et du Pas-de-Calais avec 232. Sans oublier le Lot-et-Garonne (229) et des Landes (217).
Comment réduire les risques ?
Ces zones cumulent souvent des difficultés sociales et économiques. Ce qui influe donc sur la santé de leurs habitants. Selon Santé publique France, ces « inégalités sociales et territoriales des AVC » résultent de « l’inégale répartition sur le territoire des principaux facteurs de risque d’AVC« .
Les inégalités sont donc le résultat de ces taux assez forts. Une meilleure répartition des ressources médicales pourrait changer la donne.
Dans les Hauts-de-France, sachez que le taux de l’obésité et le diabète est très fort. Même chose pour l’hypertension artérielle. Ainsi que pour les troubles du rythme cardiaque. Cela se retrouve aussi dans le Grand Est et les DROM.
Les forts taux d’AVC dans le Sud-Ouest et les Côtes-d’Armor s’expliqueraient par une conso’ plus élevée d’alcool. Le site évoque une « prévalence plus importante des conso’ élevées d’alcool dans ces territoires ».
Santé publique France estime que ces « fortes disparités montrent la nécessité d’une prévention plus efficace de l’AVC dans des territoires et populations ».
Sachez que la lutte contre les AVC passe avant tout par la prévention. Il est donc très important d’adopter un mode de vie sain pour limiter les risques. Veillez à avoir une alimentation équilibrée. Avec plein de fruits et légumes.
Cela permet de réduire l’hypertension. C’est l’un des facteurs de risque. Il faut aussi limiter la conso’ de sel et d’alcool. L’activité physique joue un rôle clé dans la prévention.
Marcher, nager ou faire du vélo améliore la circulation sanguine. Et plus encore ! Cela renforce aussi le cœur. Même trente minutes d’exercice par jour peuvent faire une différence. Alors n’hésitez pas !