En France, les conducteurs respectent des règles strictes en conduite. Ils doivent aussi présenter ces documents en cas de contrôle.
En 2025, les règles régissant la conduite automobile en France continuent d’évoluer. En réponse aux enjeux de sécurité routière, de transition énergétique et de respect de l’environnement.
Des évolutions pour les conducteurs
Les évolutions se voient donc marquées par une série de nouvelles lois et dispositifs. Ils touchent aussi bien la formation des conducteurs que leur comportement sur la route.
En matière de sécurité routière, les autorités françaises restent fermes sur l’objectif de réduire le nombre d’accidents et de victimes. Parmi les mesures les plus notables, la limitation de la vitesse reste un axe central.
En 2025, les limites de vitesse sont rigoureusement appliquées, avec des contrôles de vitesse renforcés grâce à l’utilisation des radars mobiles et automatiques. La vitesse maximale autorisée reste de 130 km/h sur autoroute.
Mais elle est souvent réduite à 110 km/h en période de fortes intempéries. Sur les routes à deux voies, la vitesse se veut limitée à 80 km/h, et en ville, elle reste généralement à 50 km/h, voire 30 km/h dans certaines zones à circulation apaisée.
Une des évolutions majeures concerne le port obligatoire de dispositifs de sécurité dans tous les véhicules. Les voitures doivent être équipées de systèmes d’assistance à la conduite (ADAS).
Tels que l’alerte de franchissement de ligne, la surveillance des angles morts, ainsi que des freins d’urgence automatiques. Les conducteurs doivent également respecter les règles concernant l’utilisation des téléphones au volant, qui reste strictement interdite.
Des règles qui évoluent
L’utilisation d’un écran, pour un GPS ou d’autres fonctions, ne doit pas détourner l’attention du conducteur de la route. La prise en compte des enjeux écologiques influence fortement les règles de conduite en 2025.
La vitesse sur certaines portions d’autoroute se voit réduite pour limiter les émissions de CO₂. Et ainsi favoriser l’utilisation de véhicules moins polluants.
Les autorités encouragent aussi l’utilisation de véhicules électriques. Les conducteurs de véhicules thermiques, en particulier ceux roulant au diesel, doivent se préparer à des restrictions de circulation dans certaines zones à faibles émissions (ZFE).
Ces zones excluent progressivement les véhicules les plus polluants, favorisant les VE et les voitures hybrides rechargeables. Les constructeurs doivent proposer des modèles conformes aux normes Euro 7.
Cela vise donc à réduire les émissions de particules fines et de gaz polluants. Ces normes affectent tant les conducteurs que les poids lourds, et des contrôles plus stricts se voient mis en place pour garantir le respect de ces normes, avec des amendes en cas de fraude.
Les règles relatives à l’alcool au volant n’ont pas changé en 2025, mais la répression des comportements imprudents devient plus sévère. Le taux maximal autorisé d’alcoolémie reste à 0,5 g/L pour les conducteurs, et à 0,2 g/L pour novices ou les professionnels.
Les conducteurs doivent fournir ces documents impérativement
Lorsque vous prenez votre voiture, il est essentiel de vérifier que tous vos documents sont en règle. En cas de contrôle routier par la police ou la gendarmerie, vous devrez présenter plusieurs pièces justificatives.
Le permis de conduire en cours de validité reste le principal document à fournir. Cependant, une avancée majeure a été introduite en 2024 avec la généralisation du permis de conduire numérique via l’application France Identité avec un format dématérialisé.
Les conducteurs récemment diplômés peuvent quant à eux présenter leur certificat d’examen du permis de conduire (CEPC) avec une mention favorable. En cas de perte ou de vol de votre permis, une ADCS ou un récépissé de déclaration de perte/vol se verra accepté pendant deux mois.
Le certificat d’immatriculation, ou carte grise, se veut aussi indispensable. Même si le véhicule ne vous appartient pas (véhicule loué, emprunté), vous devez pouvoir présenter ce document.
Pour les locations de courte durée, une copie de la carte grise suffit. Si votre véhicule est en cours d’immatriculation, un certificat provisoire d’immatriculation (CPI) est valable. En cas de contrôle technique obligatoire, la carte grise peut faire office de preuve.
En conduite accompagnée, l’accompagnateur doit avoir son permis de conduire ou une ADCS. Il se dit fortement conseillé d’avoir votre assurance sur vous.
En l’absence des documents requis, vous vous exposez à des sanctions telles qu’une amende forfaitaire variable selon le document manquant. Mais aussi une immobilisation du véhicule.