Mauvaise nouvelle pour les mordus de bricolage. Plusieurs magasins spécialisés dans le domaine ferment leurs portes en France.
La concurrence entre magasins est de plus en plus rude. Raison pour laquelle de nombreuses enseignes de bricolage ont décidé de fermer leurs portes.
Des magasins concurrencés
L’émergence des réseaux sociaux et du commerce en ligne a mis à mal de nombreux magasins. En effet, la concurrence dans le secteur des produits de beauté, par exemple, est un fléau.
Les marques ont donc dû s’adapter en développant des stratégies de marketing digital de plus en plus élaborées. Des plateformes comme Instagram et TikTok jouent un rôle crucial en permettant aux marques d’atteindre directement les consommateurs.
Ce qui accélère l’influence sur les tendances et les préférences. Ainsi, la diversification et les collaborations sont devenues essentielles pour que les magasins puissent espérer vendre.
Les marques cherchent ainsi souvent à s’associer avec des célébrités, des influenceurs. Mais aussi d’autres marques pour améliorer leur visibilité et attirer de nouveaux segments de marché.
n conséquence, la concurrence dans le secteur des produits de beauté en 2000 a été marquée par une constante innovation, des stratégies de marketing agressives. Et aussi une rapide adaptation aux attentes des consommateurs.
Et ce, tout en intégrant les nouvelles technologies pour suivre les évolutions du marché. Malheureusement, certains magasins n’ont pas réussi à prendre le pli.
Des boutiques qui ferment les unes après les autres
C’est le cas des magasins The Body Shop qui ont annoncé leur fermeture en France. Après une longue période d’incertitude, The Body Shop met fin à ses activités sur le territoire.
Après des marques comme Kookaï, Camaïeu, Naf Naf, et San Marina, c’est maintenant au tour de The Body Shop de fermer ses boutiques en France. La pandémie de Covid-19, l’inflation et la pression concurrentielle auront eu raison de ce choix.
Après l’annonce en février du dépôt de bilan de l’entreprise, la filiale française de The Body Shop a été placée en redressement judiciaire. Le tribunal de commerce de Paris a confirmé le 17 juillet 2024 que la marque britannique cesse ses activités en France.
Depuis plusieurs mois, de nombreuses enseignes ferment leurs magasins en réponse à la crise économique. Une mesure souvent nécessaire pour rétablir l’équilibre financier.
Dans les cas les plus graves, ces fermetures résultent de liquidations judiciaires. Ce qui plonge donc les salariés dans une grande détresse face au chômage. Causé par les difficultés financières de leurs employeurs.
Aujourd’hui, l’enseigne Lapeyre, spécialisée dans la menuiserie et fondée en 1931 par Martial Lapeyre, se trouve ainsi contrainte de fermer plusieurs magasins. Depuis 2019, cette entreprise emblématique traverse une crise majeure.
Un célèbre magasin de bricolage ferme ses portes
Cette dernière se voit exacerbée malgré son rachat par le groupe allemand Mutares, expert en redressement d’entreprises en difficulté. La nouvelle direction a récemment annoncé la fermeture de nombreux magasins, augmentant les inquiétudes parmi les employés.
Les difficultés économiques persistantes ont conduit à une série de fermetures et de suppressions d’emplois. En juillet 2024, un plan de licenciement massif a été mis en œuvre, affectant environ 200 salariés, ce qui représente 10 % de l’effectif total.
Certains magasins se transformeront en franchises pour tenter de réduire les coûts. Selon Mohamed ben Ahmed, délégué syndical Force Ouvrière (FO), ces mesures se voulaient anticipées dès le rachat par Mutares.
Auparavant sous le groupe Saint-Gobain, qui avait enregistré une perte de 34 millions d’euros en 2019, Lapeyre a été cédée à Mutares avec une trésorerie de 243 millions d’euros, appelée « fiducie sociale », destinée à soutenir la reprise.
Ce fonds, équivalent à environ dix années de pertes, est sous la supervision d’un tiers indépendant pour éviter toute mauvaise utilisation par Mutares. Toutefois, ce groupe aurait pu accéder à ces fonds dès 2025.
Les 200 employés touchés par le plan de licenciement vivent actuellement dans l’incertitude. Mohamed ben Ahmed assure que des efforts se verront faits pour que les départs se déroulent dans les meilleures conditions possibles et que les salariés puissent travailler.
En mars 2024, 21 salariés ont fait l’objet d’un licenciement, certains avec plus de 20 ans d’ancienneté, sous prétexte d’insuffisance professionnelle. Les employés encore en poste redoutent désormais l’avenir.