En France, certains métiers sont plus enclins à recruter que d'autres. La Dares a recensé les emplois qui n'arrivent pas à séduire...
Après avoir fait des études, les Français aspirent à un métier qui leur plaît et qui est surtout bien payé. Malheureusement, certains jobs n’arrivent plus à recruter malgré les avantages qu’ils proposent.
Ce métier méconnu est très bien payé
D’après Le Figaro Étudiant, un métier offre une rémunération qui varie entre 1 800 euros bruts mensuels et 4 570 euros bruts mensuels (maximum). Cette large fourchette s’explique par le fait que ce métier peut être exercé en tant que salarié ou indépendant.
La deuxième option, plus courante, permet de postuler pour des missions sur diverses plateformes. Avec des rémunérations pouvant atteindre 80 euros par mission.
Ce métier peut se pratiquer à temps plein, comme job d’été, ou en complément de revenu. D’ailleurs, aucune formation ou diplôme n’est requis, bien que certaines compétences spécifiques soient nécessaires, que nous détaillerons plus tard.
En plus, les missions associées à ce métier sont loin d’être pénibles. Le plus intéressant ? Ces missions sont accessibles à tous car elles correspondent à des actions quotidiennes ou fréquentes dans l’année.
Ces missions consistent à aller au restaurant, se rendre dans un magasin de vêtements, passer une nuit à l’hôtel… Ce métier à la mode s’appelle client mystère.
Le client mystère se voit employé par une entreprise pour effectuer des visites surprises dans ses enseignes. Il évalue la qualité du service ou du produit fourni.
Cette opération permet à l’entreprise d’obtenir des retours sur ses produits et services (politesse des vendeurs, accueil des clients, service après-vente…). Les informations recueillies après ces visites aident l’entreprise à améliorer sa stratégie de vente.
Un job bien payé
Mais aussi son management et la qualité de ses services. Le client mystère doit maîtriser plusieurs compétences, il doit savoir jouer un rôle.
En tant qu’acteur, il se fait passer pour un client ordinaire. Et ce, sans éveiller les soupçons, afin de ne pas influencer le comportement du personnel. Il doit également posséder un bon esprit critique, un sens aigu de l’observation, une excellente mémoire.
Son rôle est aussi de retranscrire fidèlement son expérience. Et de solides compétences en rédaction et en synthèse pour réaliser des rapports précis et clairs.
Ce métier, très en vogue, fait de plus en plus d’adeptes. Malheureusement, le dernier rapport trimestriel de la Dares rapporte qu’environ 535 222 postes n’ont pas trouvé de candidats au premier trimestre 2024.
Ce chiffre se veut en baisse par rapport à l’année précédente, où 615 000 postes se voulaient vacants dans le secteur privé. Dont 368 000 dans des entreprises de dix salariés ou plus et 24 000 dans des entreprises de un à neuf salariés.
Selon le règlement européen n°453/2008, les postes vacants se veulent définis comme nouvellement créés, inoccupés, ou devant se voir libérés prochainement. Et qui nécessite donc des recrutements.
Ce métier peine de plus en plus à recruter
Le secteur tertiaire marchand a enregistré le plus grand nombre de postes non pourvus. Avec près de 330 000 au premier trimestre 2024 et ce secteur inclut le commerce, le transport, l’hébergement, la restauration, l’immobilier et l’information.
Ensuite, le secteur tertiaire non marchand, qui comprend la santé, l’enseignement, l’action sociale et l’administration publique, affiche environ 80 000 postes vacants. L’industrie manque de 69 236 travailleurs et la construction de 56 633.
Les activités commerciales, telles que les vendeurs, souffrent particulièrement de cette pénurie. Avec un déficit estimé à 90 000 postes, ce qui empêche même l’ouverture de nouveaux magasins en Île-de-France et dans le sud, selon BFM Business.
Les métiers de la santé et de l’action sociale, tels que les infirmiers et les aides-soignants, ont un déficit de 75 000 postes. Le secteur industriel et la construction proposent environ 70 000 postes sans succès.
Les métiers de la restauration et de l’hébergement peinent aussi à pourvoir 56 000 postes au dernier trimestre 2024. Entre avril et juin 2023, ces secteurs avaient 85 000 postes vacants.
Même les ingénieurs se voient de plus en plus difficiles à recruter. Avec plus de 52 000 postes à pourvoir dans les activités scientifiques et techniques.