Ces pâtes du supermarché sont les pires de toutes selon 60 Millions de consommateurs

60 Millions de consommateurs a dévoilé les pâtes du supermarché qui étaient les pires de toutes. Voici desquels il s'agit !

Les pâtes font partie des aliments préférés des Français. Nombreux sont ceux qui ne peuvent pas se passer au quotidien. En revanche, 60 Millions de consommateurs a révélé qu’il fallait bien les choisir. Il y en a certaines qui sont mauvaises pour la santé.

Les pires pâtes selon 60 Millions de consommateurs

Comme très souvent, 60 Millions de consommateurs a décidé d’analyser plusieurs pâtes, notamment des gnocchis industriels. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les résultats se montrent assez alarmants pour les consommateurs.

Après avoir passé au crible sept paquets de gnocchis vendus en grandes surfaces, le verdict est sans appel. Ces produits sont loin d’être satisfaisants. C’est le cas en termes de composition mais aussi de rapport qualité-prix.

En temps normal, les gnocchis sont préparés avec de la pomme de terre, de la farine et du sel. Mais dans les versions industrielles, la recette a bien changé. Selon 60 Millions de consommateurs, ces pâtes contiennent souvent des ingrédients ultra-transformés.

Ces derniers nuisent à la qualité du produit. « Les gnocchis industriels contiennent souvent des ingrédients ultra-transformés : flocons de pomme de terre déshydratés, amidon de pomme de terre, émulsifiants, conservateurs, correcteurs d’acidité… », alerte le magazine.

Un exemple marquant est celui des gnocchis à poêler extra fromage de Lustucru. Ces derniers affichent plus de dix ingrédients sur leur étiquette. Une longue liste qui s’éloigne de la simplicité d’une recette maison.

« Le gnocchi était le plat du pauvre »

D’autres références ne font pas mieux. La préparation surgelée au gorgonzola et aux épinards de Monoprix contient de l’amidon transformé de maïs et/ou de riz, du dextrose et des protéines de lait. Ces additifs restent considérés comme caractéristiques des aliments ultra-transformés.

Ils sont d’ailleurs connus pour leur impact négatif sur la santé. Un autre point noir relevé par l’enquête sur ces pâtes : les quantités excessives de sel et de sucre présentes dans ces gnocchis. Les gnocchis faits maison contiennent uniquement du sel en faible quantité.

En revanche, certaines références industrielles affichent des taux bien trop élevés. Une consommation régulière de ces produits peut ainsi contribuer à une augmentation de la pression artérielle et à des problèmes cardiovasculaires.

Par ailleurs, les acides gras saturés, présents dans certaines recettes enrichies en fromage, sont pointés du doigt. Un excès de ces graisses peut favoriser le mauvais cholestérol. Sachez que cela augmente donc le risque de maladies cardiaques.

En plus des mauvaises nouvelles nutritionnelles, le prix de ces gnocchis industriels suscite la colère. Le restaurateur Valentin Marro a déclaré : « À l’origine, en Italie, le gnocchi était le plat du pauvre. Plus de 10 € le kilo, c’est hors de prix pour un plat qui, fait maison, coûte moins de 1 € le kilo ! ».

Une recette maison très simple à réaliser

60 Millions de consommateurs a révélé que les clients payaient beaucoup trop cher un produit pourtant simple et peu coûteux à préparer soi-même. Face à cette réalité, rien ne vaut les gnocchis maison.

Le magazine encourage d’ailleurs les amateurs de cette spécialité italienne à se lancer dans leur propre fabrication, bien plus saine et abordable. Pour minimiser les coûts pour ces pâtes et garantir une texture parfaite, il est recommandé d’utiliser des pommes de terre farineuses comme la Bintje.

La cuisson avec la peau permet aussi d’éviter qu’elles n’absorbent trop d’eau. Une fois écrasées encore chaudes, il suffit d’ajouter environ 250 g de farine pour 1 kg de pommes de terre. Cela vous permettra d’obtenir une pâte souple.

Si vous le souhaitez, vous pourrez ajouter un jeune d’oeuf. Ce dernier permet une meilleure tenue des gnocchis. Ensuite, vous aurez besoin de façonner des boudins, les découper et les marquer à la fourchette, pour mieux accrocher la sauce.

Victoria Bernard

Diplomée d'une grande école de journaliste et j'ai aussi un diplôme en préparation d'apéro. J'adore écrire et surtout pour Tuxboard, l'équipe est vraiment top et les sujets très variés même si je préfère écrire sur le média et aussi les tendances mode !