Les plaquettes de beurre vendues en grande surface ne sont pas toutes bonnes, c'est ce que révèle le média 60 Millions de consommateurs.
En France, la consommation de beurre explose. Mais, selon 60 Millions de consommateurs, certaines plaquettes vendues dans le commerce ne doivent pas être consommées…
Les Français, grands amateurs de la plaquette de beurre
En France, la consommation de beurre est une tradition culinaire profondément enracinée. En 2000, la France figurait parmi les plus gros consommateurs de beurre au monde.
Chaque Français consommait en moyenne environ 8 kg de beurre par an. Ce qui représente environ 16 plaquettes de 500 g par personne.
Cette consommation s’explique par l’importance du beurre dans la gastronomie française. Que ce soit pour cuisiner, pâtisser ou simplement accompagner du pain.
Des régions comme la Normandie et la Bretagne, célèbres pour leur beurre de qualité, contribuent aussi à cet engouement. En 2000, malgré l’émergence d’alternatives comme les margarines, le beurre restait un incontournable des foyers français.
Cela était donc le reflet d’une culture culinaire qui valorise les produits naturels et le goût. Que ce soit dans une sauce savoureuse ou simplement sur une tranche de pain grillé, le beurre est indissociable de la gastronomie française.
Cependant, face à l’abondance de références en supermarché, comment s’assurer de faire le bon choix ? 60 Millions de consommateurs a récemment enquêté pour aider les amateurs de ce produit laitier emblématique.
Une enquête édifiante
Ce n’est pas un secret, les Français adorent leur beurre. Selon les chiffres officiels, en 2023, chaque Français a consommé en moyenne 2,75 kg de beurre. Selon le CNIEL (Centre National Interprofessionnel de l’Économie Laitière), ce chiffre continue d’être à la hausse.
Mais attention, tous les produits étiquetés « beurre » ne répondent pas aux mêmes exigences. Depuis 1994, la réglementation européenne impose une teneur en matières grasses entre 80 % et 90 %.
Accompagnée de critères précis sur les niveaux d’eau et de matières sèches. Historiquement, le beurre était donc produit dans des barattes en bois.
Aujourd’hui, 90 % des beurres industriels proviennent du butyrateur, un procédé plus moderne. Si certains produits revendiquent une fabrication traditionnelle, les barattes évoquées sur les emballages sont souvent des machines en acier.
Néanmoins, les beurres dits « traditionnels » conservent des étapes comme la maturation de la crème. Elle doit donc durer de 10 à 20 heures.
Mais alors, que valent les beurres AOP ? Le label AOP (Appellation d’Origine Protégée) garantit une production locale et des méthodes spécifiques, mais cela ne signifie pas toujours une fabrication artisanale.
Des plaquettes de beurre mauvaises pour la santé ?
Même un beurre AOP peut être issu d’un butyrateur. Toutefois, ce label assure une traçabilité accrue et une qualité supérieure et il existe une liste de beurres déconseillés par 60 Millions de consommateurs.
Une récente étude a donc mis en lumière trois produits à éviter pour leur composition. Le beurre doux ou demi-sel Eco + (E.Leclerc); avec seulement 60 % de matières grasses, induit en erreur avec une mention discrète « à teneur réduite en matières grasses ».
Les beurres légers 40 % Les Croisés (E.Leclerc) se voient eux, chargés en additifs (amidon modifié, émulsifiants E471, épaississants, conservateurs). Le beurre doux léger 41 % Elle & Vire, présente de l’amidon et contredit la mention « sans additif ».
Pour bien choisir sa plaquette de beurre, il faut privilégier les beurres entiers (80 % de matières grasses minimum). Il faut aussi éviter les mentions « léger » ou « réduit en matières grasses », souvent synonymes d’additifs.
Choisissez des beurres AOP pour soutenir une production locale. Enfin, il faut donc à tout prix veiller à vérifier les labels bio ou fermiers pour limiter les pesticides et additifs chimiques.