Les radars seront renforcés en 2024. D'ailleurs, sachez que même si vous ne commettez aucun délit, vous pourriez être verbalisés.
Les radars auront le vent en poupe en 2024. Le gouvernement a décidé d’employer les grands moyens pour lutter contre les incivilités au volant et tout le monde se voit concerné.
Les radars sont légion sur le territoire français
Les radars de vitesse en France constituent un élément essentiel de la politique de sécurité routière du pays. Depuis plusieurs décennies, ces derniers se veulent ainsi déployés sur les routes afin de contrôler et de réguler la vitesse des véhicules.
Et ce, dans le but de réduire le nombre d’accidents et de garantir la sécurité des usagers de la route. En France, le réseau de radars de vitesse en France est constitué de différents types de dispositifs, chacun ayant des caractéristiques et des fonctions spécifiques.
En France, les radars fixes sont légion. Ces derniers sont installés de manière permanente tout le long des routes et de toutes les autoroutes.
Ils sont généralement placés sur des poteaux ou des supports fixes et surveillent en continu la vitesse des véhicules qui circulent dans leur champ de vision. Les radars fixes sont largement utilisés sur les axes routiers à fort trafic et sur les portions dites dangereuses.
On distingue aussi les radars embarqués. Ces radars se veulent ainsi montés à bord de véhicules de police ou de gendarmerie et se disent utilisés pour contrôler la vitesse des véhicules en mouvement.
Les radars embarqués peuvent donc se voir utilisés de manière discrétionnaire par les forces de l’ordre. Et ce, pour surveiller la vitesse des conducteurs sur les routes et autoroutes.
Des radars autonomes très présents
Parmi les autres radars, on peut parler des autonomes. Ces derniers, également appelés radars mobiles, se disent transportés et installés temporairement par les forces de l’ordre sur le bord de la route ou à des emplacements stratégiques.
Ils se voient ainsi utilisés pour contrôler la vitesse des véhicules dans des zones spécifiques. Là, où des accidents sont fréquents ou dans des zones de travaux temporaires.
Les radars tronçons, quant à eux, permettent de mesurer la vitesse moyenne des véhicules sur une distance donnée entre deux points fixes. Contrairement aux radars ponctuels, les radars tronçons calculent la vitesse moyenne sur une section de route.
Ils se veulent ainsi génialement installés sur les autoroutes et les voies rapides. Leur but est donc de dissuader les conducteurs de rouler à des vitesses excessives sur de longues distances.
En plus de ces types de radars de vitesse, la France utilise aussi des radars feux rouges. Et ce, pour contrôler le respect des feux de signalisation. Ces dispositifs photographient les véhicules qui franchissent un feu rouge et permettent d’identifier les contrevenants.
En France, le réseau de radars de vitesse se voit ainsi géré par le Centre national de traitement automatisé des infractions (CNTAI). Il se veut ainsi chargé de collecter, traiter et gérer les données issues des radars.
Se faire verbaliser sans commettre de délit, c’est possible
Les radars sonores représentent une innovation majeure dans la lutte contre les nuisances sonores générées par les véhicules. Installés depuis peu sur les routes, ils mesurent le niveau de décibels émis par chaque véhicule.
Ces dispositifs, développés par diverses sociétés telles que Bruitparif avec son radar Hydre, se disent spécifiquement conçus pour détecter les véhicules dépassant le seuil de bruit autorisé. En France, le seuil se veut fixé à 85 décibels.
L’objectif de l’État se veut donc de réduire les perturbations sonores. Notamment celles provenant des échappements modifiés, souvent rencontrées chez les deux-roues.
Pour ce faire, le ministère de la Transition écologique a lancé une expérimentation réelle avec trois fabricants. Dont Bruitparif, pour déployer ces radars, inaugurant ainsi une nouvelle ère dans la surveillance acoustique des véhicules.
Le fonctionnement de ce dernier repose sur une technologie sophistiquée. Elle utilise des dispositifs appelés Méduse, qui collectent et analysent les données sonores pour déterminer le niveau de bruit émis par chaque véhicule ainsi que sa position précise.
Ainsi, lorsqu’un véhicule dépasse le seuil de bruit autorisé, le système enregistre l’infraction en capturant des séquences vidéo avant et après l’incident. Cela permet ainsi l’identification du véhicule fautif grâce à des caméras LAPI.
Après une phase de tests dans plusieurs villes françaises en 2022, ces radars sont maintenant en cours d’homologation. La ville de Bron, en banlieue lyonnaise, sera la première à réinstaller ces radars pour entamer une phase de verbalisation.