Après les frelons asiatiques, un nouvel insecte envahit les jardins. Il s'agit d'une araignée rouge particulièrement redoutable.
Au printemps, les insectes sont de sortie. Outre les traditionnels frelons asiatiques, des araignées rouges envahissent les jardins des Français…
Araignées rouges, frelons asiatiques, les insectes omniprésents
Le frelon asiatique, tout comme les araignées rouges est classé comme une espèce exotique envahissante. Il constitue donc une menace sérieuse pour les abeilles, tant sauvages que domestiques.
Ses répercussions touchent donc non seulement la filière apicole. Mais aussi la sécurité publique et la biodiversité, notamment dans la Somme.
Afin de contrer la propagation de cette espèce nuisible, le Département de la Somme a ainsi décidé de renforcer ses actions en votant une aide directe aux particuliers. Une mesure qui a du sens.
Dans le but de limiter les dégâts causés par ce prédateur, le Conseil départemental a donc élaboré un plan de lutte contre le frelon asiatique. Tout d’abord, une campagne de sensibilisation est lancée, avec la création d’une page dédiée sur le site www.somme.fr/frelonsasiatiques.
Le but est donc d’informer la population sur les dangers associés au frelon asiatique et sur les méthodes de lutte disponibles. Ensuite, une aide financière se verra mise en place pour encourager les propriétaires privés à détruire les nids de frelons asiatiques.
Le piégeage sélectif du frelon asiatique se verra également encouragé. Ainsi que la protection des ruchers d’abeilles, grâce à de nouveaux partenariats, notamment avec la Fédération départementale des chasseurs de la Somme.
Un insecte peut en cacher un autre
Alors que le printemps bat son plein depuis plus d’un mois, les jardins français se voient confrontés à une nouvelle menace. Il s’agit des araignées rouges, de minuscules acariens nuisibles.
Malgré leur petite taille, ces membres de la famille des arachnides peuvent causer d’importants dommages aux plantes extérieures et intérieures. Ces acariens, tétranyques se distinguent par leur taille infime (moins d’un millimètre) et leur couleur rougeâtre.
Elles se regroupent souvent en colonies et tissent de fines toiles sur les feuilles. Elles se nourrissent ainsi de la sève, et elles ont généralement moins de huit pattes, parfois même six.
Les conditions météorologiques chaudes et sèches du printemps offrent donc un environnement idéal à la prolifération de ces parasites. En effet, ces conditions favorisent leur multiplication rapide.
Bien qu’elles ne piquent pas, les araignées rouges peuvent donc endommager les plantes. Et ce, en provoquant un jaunissement des feuilles et des taches blanchâtres.
Pour lutter contre cette invasion, vous pouvez utiliser des méthodes traditionnelles telles que des acaricides spécifiques. Cependant, certains de ces produits peuvent avoir des effets indésirables sur les insectes bénéfiques.
Des araignées rouges nuisibles
Si vous souhaitez les éliminer efficacement, sachez qu’il existe des méthodes plus naturelles. La décoction de prêle ou le purin d’ortie peuvent limiter leur propagation.
Vous pouvez aussi avoir recours au soufre mouillable. Ce dernier se veut efficace pour empêcher les araignées de se nourrir, mais peut endommager les arbres fruitiers.
Les huiles horticoles comme l’huile de neem ou l’huile de paraffine sont également efficaces contre les araignées rouges. Elles étouffent les adultes, les œufs et les larves, prévenant ainsi leur réapparition.
Il se veut donc essentiel de surveiller régulièrement vos plantes pour détecter tout signe précoce d’infestation. En éliminant les feuilles infestées et en pulvérisant occasionnellement de l’eau savonneuse, vous pouvez prévenir la propagation des araignées rouges.
Enfin, des recherches se disent en cours pour trouver des solutions plus écologiques à grande échelle. Des extraits de plantes comme l’Amblovenatum opulentum ou le tournesol mexicain se sont avérés efficaces pour réduire la population des araignées rouges.