Ah cette fameuse fin du monde, imaginée en 2012, paginée par Nostradamus au XVIe siècle. Elle effraie moins que la mort mais défraye la chronique dans bon nombre d’œuvres. Les sociologues s’en donnent à cœur joie pour anticiper les comportements humains à quelques heures de rendre leur dernier souffle.
Ainsi, des chercheurs se sont basés sur un jeu vidéo pour apporter un élément de réponse. Alors, qu’ont décidé de faire les joueurs dans un monde virtuel prêt à rendre l’âme ?
ArcheAge révèle une certaine solidarité entre les personnes
L’étude The New Scientist, s’est basée sur le jeu multijoueur ArcheAge. Les joueurs y campent ainsi des personnages qui doivent survivre par leurs propres moyens : fabriquer des toits, des objets du quotidien, des commerces. Ils doivent aussi unir leurs forces face aux monstres peuplant la Terre.
Ainsi, 4 scientifiques ont testé une version avec durée limitée du jeu, proposant une fin du monde irrévocable. Aussi, le quatuor a disposé des actions des 80 000 joueurs durant 11 semaines début 2012. Alors ?
Et bien, si les meurtres augmentent légèrement (334 joueurs en ont décidé ainsi), la pacification et la solidarité entre les autres sont amplifiées. Les testeurs ont ainsi relevé des messages plus complaisants. Aussi, les gamers ont préféré abandonné l’évolution de leurs personnages, les sachant condamnés dans un avenir proche.
La fin du monde, un classique des classiques
Il est intéressant de constater que le résultat de l’étude est loin du cataclysme avancé dans tant d’autres œuvres. La Guerre des Mondes, Mars Attacks ne sont pas très glorieuses pour l’espèce humaine. Dans Tintin et l’étoile mystérieuse, la population est moquée pour sa naïveté. The Mist, de Stephen King, présente des humains qui s’auto-déchirent face à une menace inconnue.
Finalement, n’y aurait-il que dans les jeux vidéos que la population fait parler ses ressources humanistes ?