Avec l'avancée des nouvelles technologies, certains objets vont trouver leur place dans les voitures, et certains seront obligatoires.
En 2024, de nombreux objets feront leur arrivée sur le marché des voitures. Et l’un d’eux sera obligatoire sur certains modèles d’automobile.
De nouveaux objets sur les voitures
Depuis juillet 2022, de nombreux objets sont dits indispensable pour l’homologation de nouveaux modèles. Et certains objets seront obligatoires sur tous les véhicules neufs commercialisés en Europe à partir du 1ᵉʳ juillet 2024.
Ces systèmes se distinguent des limiteurs et régulateurs classiques par leur capacité à lire l’environnement grâce à une caméra. Cette dernière se dit capable de détecter et de lire les panneaux de signalisation pour déterminer la vitesse limite en vigueur.
Certains objets se contentent de prévenir le conducteur d’un excès de vitesse. Tandis que d’autres ajustent directement la vitesse du véhicule.
« Pour les véhicules équipés de cet objet, la fonction de régulation de vitesse (SCF) entraîne une décélération progressive en réduisant la puissance ou en durcissant la pédale d’accélérateur. Une alerte visuelle et sonore se déclenche également », précise le site du gouvernement.
Ces systèmes rendront plus difficile de justifier un excès de vitesse par une inattention. Toutefois, il reste possible de dépasser les limites.
« L’automobiliste reste maître à bord et peut toujours forcer les accélérations », précise le gouvernement sur son site internet. Les constructeurs ont le choix entre différentes options pour se conformer à cette nouvelle réglementation.
Peugeot adopte ces nouveautés
Comme ses concurrents, Peugeot a adopté ces systèmes sur tous ses nouveaux modèles homologués depuis l’été 2022. La 508 a ouvert la voie, suivie par la nouvelle 2008 et la nouvelle 208.
La marque a opté pour un simple système d’alerte sonore et visuelle sans action sur la pédale d’accélérateur. Selon une porte-parole en janvier 2024.
Renault a aussi choisi une solution informative pour limiter l’intrusion de cette réglementation dans l’expérience utilisateur. Une version plus contraignante, avec l’objet de limiteur de vitesse intelligent activable sur demande se dit disponible depuis la sortie du Scenic E-Tech electric en avril 2024.
Ce système utilise les informations de la caméra et d’une carte pour ajuster la vitesse maximale autorisée. À partir du 7 juillet 2024, tous les nouveaux modèles de voitures homologués en Europe devront être équipés d’un nouvel équipement.
Il s’agit d’un système de détection de la distraction et de la fatigue du conducteur. En vertu de la nouvelle réglementation européenne GSR2 (General Safety Regulation 2).
Le Règlement délégué (UE) 2023/2590, adopté par la Commission le 13 juillet 2023, exige que ce système avertisse le conducteur si son attention quitte la route pendant plus de 3,5 secondes à 50 km/h et plus. Ou au-delà de 6 secondes entre 20 et 50 km/h.
Des objets obligatoires pour les voitures
Cette détection doit donc fonctionner de jour comme de nuit, et même si le conducteur porte une casquette. Des lunettes de soleil ou des faux-cils.
Cette évolution renforce donc les systèmes de détection de somnolence (DMS pour Driver Monitoring System). Ils étaient déjà présents dans certains véhicules depuis juillet 2022.
Ces systèmes, basés sur des capteurs au niveau du volant, estimaient la distraction ou la somnolence du conducteur en fonction de ses mouvements. Désormais, ces technologies vont devenir obligatoires et plus répandues en Europe.
Les nouveaux modèles vont augmenter ainsi leur précision et leur efficacité pour garantir la sécurité des conducteurs. Bien que la réglementation reste neutre sur la technologie utilisée, la caméra infrarouge se révèle la plus performante.
Installée derrière le volant, cet objet surveille donc divers paramètres faciaux pour s’assurer que le conducteur reste concentré sur la route. Elle détecte la position et l’orientation de la tête, le taux de fermeture des paupières et le clignement des yeux.
D’ailleurs, les constructeurs ont donc la liberté de choisir les types d’alerte à utiliser. Une question ouverte : la possibilité de désactiver cette alerte varie selon les constructeurs.
Cette réglementation s’inscrit donc dans l’objectif de l’Union européenne de réduire à zéro le nombre de décès sur les routes d’ici à 2050. Les premiers signes de somnolence multipliant par 3 ou 4 les risques d’accident, cet objet devrait considérablement améliorer la sécurité routière.