En hiver, il y a un objet populaire que tout le monde utilise. Pourtant, il peut contaminer votre sang à cause des particules de plastique !
L’hiver est une période parfaite pour profiter de moments chaleureux à l’intérieur de son logement. Pour échapper au froid, nous mettons d’ailleurs en place des habitudes hivernales. Mais certaines peuvent avoir de mauvaises conséquences sur la santé. Il faut notamment se méfier d’un objet bien particulier.
Un objet qui cache un vrai danger
Les microplastiques et nanoplastiques ont envahi notre environnement. Ces particules minuscules, issues de la dégradation des plastiques, se retrouvent dans l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, et les aliments que nous consommons.
L’inhalation et l’ingestion sont les principales voies d’exposition humaine. Les emballages alimentaires jouent un rôle très important dans cette contamination. Et pour cause, leur utilisation au quotidien ne cesse de multiplier les sources d’exposition.
Une équipe de scientifiques de l’université autonome de Barcelone a d’ailleurs décidé d’analyser un objet bien particulier. Présent dans des millions de foyers, il présente un véritable danger pour la santé.
Leur étude, publiée dans la revue Chemosphere, révèle des découvertes alarmantes sur cet objet si commun. Il s’agit des sachets de thé. Pourtant, si pratiques et indispensables en hiver, ils représentent une source insoupçonnée de pollution plastique.
Certains fabricants privilégient désormais des sachets fabriqués en nylon, polypropylène ou d’autres polymères plastiques. Et ce, au détriment des traditionnels sachets en papier. Ils vantent ces matériaux modernes pour leur capacité à mieux libérer les arômes.
Des résultats alarmants
Mais ce que les chercheurs mettent en lumière depuis plusieurs années, ce n’est que cet objet également autre chose. À savoir, des microplastiques et nanoplastiques en quantités massives.
L’équipe de chercheurs a étudié des sachets de thé fabriqués à partir de polymères tels que le nylon-6, le polypropylène et la cellulose. Lorsqu’un sachet de thé en polypropylène est plongé dans de l’eau bouillante, il libère environ 1,2 milliard de particules par millilitre, d’une taille moyenne de 136,7 nanomètres.
Le nylon-6, quant à lui, en relâche 8,18 millions. Tandis que la cellulose en diffuse environ 135 millions, avec des tailles légèrement supérieures. Ces chiffres donnent une idée du volume colossal de particules auquel un amateur de thé peut être exposé au fil du temps à cause de cet objet.
Pour aller plus loin, les scientifiques ont exposé ces particules à des cellules intestinales humaines en laboratoire. Ils ont constaté que les plastiques pénètrent jusqu’au noyau des cellules productrices de mucus.
Un danger qui se propage dans le corps entier
Ces cellules jouent un rôle clé dans l’absorption des nutriments et la défense contre les agents pathogènes. Cette découverte suggère que les microplastiques de cet objet peuvent non seulement être ingérés, mais aussi pénétrer dans la circulation sanguine.
Ainsi, c’est un danger qui se propage à travers tout le corps. L’impact de ces particules sur la santé humaine reste encore méconnu actuellement. En revanche, leur interaction avec nos cellules intestinales inquiète.
Une chose est sûre, les sachets de thé en plastique ne libèrent pas seulement des arômes dans nos tasses. Ils libèrent aussi une pollution plastique qui pourrait avoir des conséquences à long terme.
Alba Garcia, chercheuse à l’université autonome de Barcelone, a d’ailleurs confié : « Nous avons réussi à caractériser de manière innovante ces polluants avec un ensemble de techniques de pointe. Ce qui constitue un outil très important pour faire avancer la recherche sur leurs impacts possibles sur la santé humaine« .
Cela montre que même les objets les plus anodins de notre quotidien peuvent avoir des effets insoupçonnés sur notre organisme.