Si vous avez tendance à nourrir des chats ou encore des pigeons dans la rue, sachez que vous risquez une amende colossale !
Les personnes qui aiment les animaux font leur possible pour que ces derniers ne manquent de rien. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ne font pas de distinction s’ils proviennent de la rue. En revanche, les nourrir peut coûter une grosse amende.
Une lourde amende pour ces habitants
Il n’est pas rare de voir certaines personnes qui nourrissent des pigeons ou encore des chats dans la rue. En revanche, c’est un geste qui peut paraître anodin, mais qui favorisent les attroupements.
Ainsi, cela peut provoquer plusieurs dégâts, notamment à cause des déjections provoquées par ces regroupements. C’est d’ailleurs pour cette raison que la ville de Roanne a décidé de punir les personnes qui nourrissent ces animaux d’une lourde amende.
Et pour cause, les chats errants et les pigeons ne cessent de se multiplier dans ce département de la Loire. Pour empêcher les personnes qui donnent à manger à ces animaux, la ville a mis en place une lourde amende.
Cette dernière peut atteindre la somme de 450 euros. C’est en tout cas ce que nos confrères du Figaro ont révélé. Dans une interview accordée au média, Romain Bost a donné plus d’informations sur le sujet.
Le conseiller municipal en charge du bien-être animal, de la nature en ville et des forêts de la commune de Roanne a confié : « L’amende existait déjà dans le règlement sanitaire départemental de la Loire ».
Avant de préciser : « Mais nous avons décidé de passer dans une phase de répression à cause de l’augmentation des plaintes ». Par la suite, il a évoqué les dégradations provoquées par les pigeons.
« On a des balcons recouverts par trois centimètres d’excréments »
Le conseiller municipal a indiqué : « Dans des bâtiments, on a des balcons recouverts par trois centimètres d’excréments ». De plus, les oiseaux peuvent transmettre des maladies à l’homme.
La nourriture donnée aux pigeons peut également attirer les rats ou encore les souris. Si les chats sont dans le viseur de la ville, c’est pour une bonne raison. Ils sont considérés comme une véritable menace pour la biodiversité.
En effet, les chats chassent les oiseaux, les lézards ou encore les mammifères pour se nourrir. Mais parfois, ces animaux sont menacés d’extinction. Romain Bost a aussi révélé que les chats se reproduisaient à une vitesse folle.
Le principal intéressé a déclaré : « Si vous mettez un mâle et une femelle sur un terrain vague avec des vivres, quatre ans plus tard, il y aura 20.000 chats sur place« . C’est donc un vrai fléau pour la ville.
Une brigade a donc vu le jour à Roanne pour faire de la prévention et verbaliser les personnes qui nourrissent les animaux dans la rue. La fondation 30 millions d’amis a pris la parole à ce sujet.
« Un chat sans propriétaire reste un animal errant »
Auprès du Figaro, l’organisme a indiqué : « Le 16 février 2023, la Ville de Roanne et notre fondation ont signé une convention de stérilisation et d’identification des chats libres sauvages ».
Et ce, « pour encadrer la mise en place d’une action visant à maîtriser les populations de chats libres sans propriétaire, par le contrôle de leur reproduction, en accord avec la législation en vigueur ».
Avant d’ajouter sur cette amende mise en place : « Comme prévu par l’article L.211-27 du Code rural, le nourrissage de ces populations est autorisé sur les lieux de leur capture ». Romain Bost a alors réagi.
Il a expliqué : « (…) Pour nous un chat sans propriétaire, qu’il soit stérile ou pas, reste un animal errant. Le nourrir est donc répréhensible d’une amende. Il n’appartient pas à la fondation de déterminer si la municipalité de Roanne est ‘dans son bon droit ».